Le ministre Yves Bolduc n'a pas à rougir du fait d'avoir utilisé 1000$ des fonds publics pour aider un organisme qui vient en aide aux femmes désirant mener leurs grossesses à terme, peu importe si ce mouvement est pro-vie ou pro-choix. Chaque année, le gouvernement québécois dépense des millions de dollars pour financer environ 30 000 avortements. M. Bolduc pense-t-il que cela fait plaisir à tous les contribuables de savoir que leur argent, le fruit de leur travail, soit utilisé pour tuer des foetus dans le ventre de leurs propres mères, sans anesthésie? Quand M. Bolduc dit qu'au Québec on est pro-choix, pense-t-il que tous les Québécois sont informés et d'accord avec le fait que l'avortement ne soit ici aucunement balisé? En effet, contrairement à la majorité des pays occidentaux, au Québec, on permet et on paie les deux yeux fermés n'importe quel avortement sur demande, de la conception jusqu'à la naissance naturelle (plus de 2000 avortements tardifs par année). C'est vrai qu'on est mous au Québec! La députée péquiste Agnès Maltais devrait avoir honte de blâmer M. Bolduc pour ce don minime envers un centre qui aide les femmes à faire un choix éclairé. A-t-elle oublié que c'est la revanche des berceaux et non le droit à l'avortement libre et gratuit qui a permis au peuple canadien-français de conserver sa langue et sa culture, et de survivre en tant que nation distincte? Donner généreusement la vie, c'est la seule façon pour n'importe quel peuple d'assurer son avenir. Le Parti québécois s'entête à nier la loi naturelle de la survie des espèces.