Les compagnies désirant forer au Québec veulent demander une compensation à cause du délai occasionné par le rapport du BAPE. Ils profitent déjà d'un tarif extrêmement bas des permis et profitent en plus de crédits d'impôt que tous les Québécois paient, sur le prélèvement d'une ressource qui ne leur appartient même pas. Pendant ce temps, les gens touchés par ces forages voient leur propriété perdre de la valeur; les fermiers voient diminuer leurs revenus par l'espace grugé par les puits et certains perdent aussi leur accréditation de fermiers bio. Ces compagnies voudraient encore nous soutirer de l'argent? Ce sont des compagnies étrangères pour la plupart; ils profitent d'une loi datant de l'époque coloniale. On parle de risque de pollution, mais a-t-on parlé du risque - réel celui-là - de tremblement de terre? La vallée du Saint-Laurent est une zone sismique; qu'arrivera-t-il si un tremblement de terre «moyen» se produit? Les tuyaux des puits peuvent fendre, libérant ainsi dans le sous-sol et en surface d'innombrables quantités de gaz, sans compter les possibles explosions. Le site des ressources naturelles du Canada mentionne qu'«au cours d'un cycle de 10 ans, trois séismes en moyenne dépassent la magnitude 5. Un séisme de magnitude 3 est suffisant pour être ressenti dans la région environnante et un séisme de magnitude 5 marque, en général, le seuil pour qu'un événement provoque des dommages». Cette description est claire, il me semble. On peut considérer inquiétant que cette éventualité n'ait jamais été mentionnée. Quand aurons-nous un gouvernement qui saura prendre les intérêts des Québécois, surtout dans une zone aussi peuplée que la Montérégie, qui devrait être exclue des endroits possibles où prélever ce gaz. J'espère que l'appât du gain ne prévaudra pas sur la santé publique et la vie des gens.