Comme dans un jeu de Monopoly, il faut faire le tour du jardin avant de passer à GO pour encaisser son dû. Il semble bien qu'actuellement, M. Legault n'ait pas encore terminé d'en faire le tour et qu'il a de la difficulté à sortir de sa prison dans laquelle il s'est retrouvé.  

Comme dans un jeu de Monopoly, il faut faire le tour du jardin avant de passer à GO pour encaisser son dû. Il semble bien qu'actuellement, M. Legault n'ait pas encore terminé d'en faire le tour et qu'il a de la difficulté à sortir de sa prison dans laquelle il s'est retrouvé.  

Il a eu beau s'associer à des hommes d'affaires proches du gouvernement libéral et à d'autres personnes proches de l'ADQ, sa coalition, malgré ce qu'en disent les sondages, ne semble pas porter fruit. C'est du réchauffé. Son manifeste ressemble beaucoup au discours des «lucides» et au programme de l'ADQ.

Cela fait plusieurs mois que M. Legault planche sur son avenir et pendant tous ces mois, tout ce qu'il a réussi à pondre est un manifeste de huit pages. Soyons un peu plus sérieux. Il n'y a pas beaucoup de viande autour de l'os. Faut donc regarder ailleurs pour comprendre le phénomène Legault.

À la suite des élections de 2008, le portrait politique a quelque peu été modifié. Le Parti québécois a changé de chef. M. Legault a refusé d'être candidat à la direction à ce moment et annoncé son retrait de la vie politique. L'ADQ ayant fait une contre-performance, Mario Dumont a démissionné.  L'ADQ a de la difficulté à se trouver un chef et s'entre-déchire. Plusieurs perches sont tendues à des personnalités pour assumer la direction du parti, beaucoup d'appelés, mais peu d'élus. On sauve la face avec Gérard Deltell.

Je ne serais pas surpris d'apprendre que M. Legault ait été approché par cette formation pour qu'il en devienne le chef. Celui-ci ne voulant pas passer pour un transfuge se montre intéressé, mais à la condition que se soit dans un nouveau parti. L'ADQ de Gérard Deltell résiste, mais le temps fera son oeuvre.  

Il y a fort à parier que dans un avenir rapproché nous assistions à la mort pure et simple de l'ADQ au profit d'une nouvelle formation politique qui rejoindrait dans son programme les visées de l'ADQ (voir le texte du manifeste), mais que pour des raisons électoralistes et stratégiques, l'annonce de cette nouvelle formation politique soit reportée dans le temps. Tous les sondages actuels semblent confirmer actuellement ce mouvement dans la pensée des électeurs au Québec.

Ne trouvez-vous pas que c'est du pareil au même?