À la suite de la manifestation étudiante contre la hausse des droits de scolarité prévue pour 2012, je ne peux guère endosser cette opposition. Tout d'abord, les droits de scolarité dans les universités québécoises représentent à peine 45% de ce qu'il en coûte dans le reste du Canada, soit environ 2200$ contre quelque 5000$. La très grande majorité des gens et la totalité des travailleurs des secteurs public et parapublic bénéficient d'une augmentation de salaire chaque année. Les prix des logements, des services publics, les impôts fonciers, et ceux de plein d'autres biens et services subissent tous des augmentations, année après année. Pourquoi devrait-il en être autrement des droits de scolarité? Le coût des droits actuels laisse les universités avec un déficit annuel de quelque 600 millions de dollars. Il m'apparaît tout à fait normal que les étudiants qui fréquentent ces institutions contribuent, même partiellement, à combler ce déficit.

À la suite de la manifestation étudiante contre la hausse des droits de scolarité prévue pour 2012, je ne peux guère endosser cette opposition. Tout d'abord, les droits de scolarité dans les universités québécoises représentent à peine 45% de ce qu'il en coûte dans le reste du Canada, soit environ 2200$ contre quelque 5000$. La très grande majorité des gens et la totalité des travailleurs des secteurs public et parapublic bénéficient d'une augmentation de salaire chaque année. Les prix des logements, des services publics, les impôts fonciers, et ceux de plein d'autres biens et services subissent tous des augmentations, année après année. Pourquoi devrait-il en être autrement des droits de scolarité? Le coût des droits actuels laisse les universités avec un déficit annuel de quelque 600 millions de dollars. Il m'apparaît tout à fait normal que les étudiants qui fréquentent ces institutions contribuent, même partiellement, à combler ce déficit.

Lundi, la CSN et les étudiants universitaires qui participaient à une rencontre multipartite avec des représentants du gouvernement québécois ont quitté cette rencontre pour protester contre les augmentations des droits de scolarité. Pourtant, la CSN se bat toujours pour que ses membres du secteur public, y compris les institutions universitaires, bénéficient de hausses de rémunération à chaque renouvellement de convention collective. Qui doit en faire les frais? Il me semble tout à fait normal que les étudiants qui fréquentent ces universités contribuent, au moins en partie, à payer cette hausse des coûts d'exploitation. Il y a une limite à ce que l'ensemble des contribuables peut payer.

Bien sûr, beaucoup d'étudiants universitaires doivent payer un loyer même si leurs parents habitent la ville où ils étudient, certains doivent payer leur abonnement mensuel à la téléphonie cellulaire, au câble, à l'internet et quoi d'autre? Mais on ne peut tout avoir et espérer ne rien payer.

S'il vous plait, faisons preuve de réalisme et d'équité pour tous et non pas seulement pour ceux qui adoptent une attitude d'entretenus sans assumer de responsabilités.