Que Pauline Marois n'ait pas la cote, soit parce qu'elle est femme, riche ou aristocratique, c'est-à-dire trop bien pour le petit peuple, c'est une chose. Mais c'en est une autre que de ramener le nom de Gilles Duceppe comme possible successeur.

Que Pauline Marois n'ait pas la cote, soit parce qu'elle est femme, riche ou aristocratique, c'est-à-dire trop bien pour le petit peuple, c'est une chose. Mais c'en est une autre que de ramener le nom de Gilles Duceppe comme possible successeur.

J'ai 64 ans et je suis un séparatiste de longue date. Je suis toujours étonné de constater après tant d'années que je ne puisse percevoir M. Duceppe comme quelqu'un de crédible dans la bataille pour la souveraineté.
Il me semble plutôt un «chialeux» de carrière tout autant qu'il aurait pu être un vendeur de complets chez Moore.

Un travail, c'est un travail. Comparée à lui, Mme Marois est ce qu'on appelle une vraie. Elle est tombée dans la potion à sa naissance, elle n'y est pas parvenue par toutes sortes de chemins tortueux.

Il ne faut pas perdre de vue qu'un leader doit avoir un certain charisme: Lesage, Bourassa, Lévesque, Bouchard (j'oublie volontairement Parizeau et Landry, deux autres chialeux qui n'ont jamais agi).

Et j'estime que ce qui manque le plus à M. Duceppe est ce petit quelque chose qui me dirait que je ne pourrais pas suivre quelqu'un avec lequel je n'aurais pas envie de me battre.