Rob Ford, à ce que je comprends, a été élu par des arrondissements de banlieues de la grande région de Toronto qui n'ont aucun intérêt à faire fonctionner la ville-centre comme il le faut. Le gars d'Oakville se dit: pourquoi je paierais pour les infrastructures du centre-ville? C'est un peu la même situation à Montréal, sauf que ces villes ont défusionné.

Rob Ford, à ce que je comprends, a été élu par des arrondissements de banlieues de la grande région de Toronto qui n'ont aucun intérêt à faire fonctionner la ville-centre comme il le faut. Le gars d'Oakville se dit: pourquoi je paierais pour les infrastructures du centre-ville? C'est un peu la même situation à Montréal, sauf que ces villes ont défusionné.

Du côté de Montréal, la chanson est la même: les banlieusards n'en ont rien à faire de Montréal même s'ils gagnent la totalité de leurs revenus sur l'île. À part une petite Labatt bleue en faisant semblant d'aimer le jazz au mois de juillet, l'homo banlieusard n'en a que pour sa pelouse... Je le sais, je suis un pur produit de la Rive-Sud!

À vrai dire, tout le Québec n'en a rien à foutre de Montréal. On se retrouve donc avec des leaders qui n'ont pas à coeur le développement des grands centres, mais qui rampent par terre pour satisfaire la petite bourgeoisie libertarienne des régions qui chiale contre la présence de l'État, mais qui ironiquement (hypocritement?) braille pour qu'on leur paie une équipe de hockey.