Un argument important est délaissé par les opposants à la loi 115. Comme dans le cas des accommodements religieux, la loi crée une injustice. Dans une démocratie qui se respecte, tous les citoyens sont soumis aux mêmes lois. Pourquoi permettre à certains de fréquenter l'école publique anglophone s'ils ont les moyens de s'acheter ce droit (en fréquentant un certain temps une école anglophone non subventionnée) alors que la presque totalité des Québécois ne peut le faire? Pourquoi les libertés individuelles sont-elles ici en cause et pas dans l'interdiction faite aux immigrants et aux Québécois francophones de fréquenter l'école publique anglophone? La justice voudrait qu'on élargisse aux écoles anglaises non subventionnées la portée de la loi 101. Dans le contexte actuel où la Cour suprême exerce une forme de dictature grâce à son interprétation de la Charte toujours trop collée à l'idéologie du multiculturalisme, l'utilisation de la clause dérogatoire est un devoir. Grâce à la Charte canadienne, la Cour suprême limite dangereusement le pouvoir législatif de nos élus. Cette institution, dont les membres ne sont pas élus, paralyse souvent le pouvoir législatif. Quand cessera-t-on de considérer la Charte comme un absolu? Pourquoi avoir fourni cet outil à une cour qui l'utilise pour exercer un pouvoir disproportionné? L'utilisation sans gêne de la clause dérogatoire permettrait de rétablir un équilibre.

Un argument important est délaissé par les opposants à la loi 115. Comme dans le cas des accommodements religieux, la loi crée une injustice. Dans une démocratie qui se respecte, tous les citoyens sont soumis aux mêmes lois. Pourquoi permettre à certains de fréquenter l'école publique anglophone s'ils ont les moyens de s'acheter ce droit (en fréquentant un certain temps une école anglophone non subventionnée) alors que la presque totalité des Québécois ne peut le faire? Pourquoi les libertés individuelles sont-elles ici en cause et pas dans l'interdiction faite aux immigrants et aux Québécois francophones de fréquenter l'école publique anglophone? La justice voudrait qu'on élargisse aux écoles anglaises non subventionnées la portée de la loi 101. Dans le contexte actuel où la Cour suprême exerce une forme de dictature grâce à son interprétation de la Charte toujours trop collée à l'idéologie du multiculturalisme, l'utilisation de la clause dérogatoire est un devoir. Grâce à la Charte canadienne, la Cour suprême limite dangereusement le pouvoir législatif de nos élus. Cette institution, dont les membres ne sont pas élus, paralyse souvent le pouvoir législatif. Quand cessera-t-on de considérer la Charte comme un absolu? Pourquoi avoir fourni cet outil à une cour qui l'utilise pour exercer un pouvoir disproportionné? L'utilisation sans gêne de la clause dérogatoire permettrait de rétablir un équilibre.

Et de grâce que l'on cesse de banaliser la loi 115 en parlant du peu de personnes qui pourront s'en prévaloir. Ce n'est pas l'assimilation du Québec qui inquiète, mais cette facilité avec laquelle, grâce à la Charte, tous les citoyens ne sont plus soumis aux mêmes lois. Il ne nous viendrait pas à l'idée par exemple de dispenser les propriétaires d'autos de 80 000$ et plus de l'obligation de porter la ceinture de sécurité sous prétexte qu'un petit nombre seulement de citoyens ne la porteront pas.