Ne rêvez pas, l'extraction du gaz de schiste n'est pas négociable. Elle aura lieu, peu importe ses impacts sur l'environnement, peu importe l'opinion du citoyen.

Ne rêvez pas, l'extraction du gaz de schiste n'est pas négociable. Elle aura lieu, peu importe ses impacts sur l'environnement, peu importe l'opinion du citoyen.

André Caillé, comme dans ses mandats précédents, n'a qu'un seul objectif: aller de l'avant, peu importe.

Vous en doutez? Rappelez-vous Hertel-des-Cantons et le Suroît. Rappelez-vous «l'urgence» d'agir. Rappelez-vous les stratagèmes: pour Hertel, on avait limité la portée du BAPE à un seul tronçon de la ligne, les autres ayant déjà (d'où la véritable urgence...) été construits avant que l'on puisse les déclarer illégaux. Et quand, malgré ce méprisable stratagème, Hydro-Québec avait perdu en cour, on a tout simplement pondu une loi spéciale (en plein milieu de l'été, quand le parlement dort), rendant tout cela légal.

Ce sera pareil avec le schiste. Ça prendrait une véritable levée de boucliers (comme avec le Suroît) pour arrêter la grande machine des exploiteurs. L'environnement? Rien à foutre. Sauf en surface, bien sûr, dans les discours et dans les séances de désinformation. C'est comme le discours de l'UPA: on dit en surface qu'on craint l'exploitation du gaz, mais dans les faits on s'allie vite fait à l'exploiteur pour profiter avec lui de la chose (l'UPA s'était d'ailleurs liée à Hydro-Québec pour le passage de la ligne Hertel-des-Cantons lors de sa construction illégale).

Je suis cynique? Disons plutôt que j'ai les yeux entrouverts. Le gaz de schiste sera extrait, peu importe ce que vous en direz.