Qui a lancé le bal? Après avoir discrédité à peu près toutes nos institutions, voilà que Marc Bellemare joue la victime. Je ne suis pas portée à lui être bien sympathique, surtout lorsqu'il s'est présenté à la mairie de Québec en ridiculisant Andrée Boucher, en montrant si peu de respect envers cette dame d'un âge certain! Quel manque de savoir-vivre!

Qui a lancé le bal? Après avoir discrédité à peu près toutes nos institutions, voilà que Marc Bellemare joue la victime. Je ne suis pas portée à lui être bien sympathique, surtout lorsqu'il s'est présenté à la mairie de Québec en ridiculisant Andrée Boucher, en montrant si peu de respect envers cette dame d'un âge certain! Quel manque de savoir-vivre!

Maintenant, c'est au tour du gouvernement du Québec, plus précisément de Jean Charest. C'est écrit noir sur blanc et non pas bleu sur bleu. C'est l'évidence même d'une vengeance personnelle; et il a le culot de venir prétendre, dans sa déclaration à la commission Bastarache, ne vouloir en aucun cas se venger! On appelle ça de l'hypocrisie, ces paroles sont de sa propre bouche.

Au sujet de son «carton», il a eu sept ans pour revoir son scénario. On n'a pas pu faire la preuve là-dessus; dommage, mais il restera toujours un doute dans l'esprit de tous. Rappelons-nous M. Mulroney, le premier ministre conservateur.

Pour ce qui est du juge Michel Bastarache, on a commencé par le blâmer avant même qu'il n'ait prononcé un mot! C'est invraisemblable! Quelle société sommes-nous? Pourrions-nous attendre la fin de cette enquête pour en tirer une conclusion plus éclairée et intelligente? J'ai de la difficulté à comprendre cet appui inconditionnel à M. Bellemare.

Pour ma part, j'attendrai la fin, en souhaitant que la vérité se fasse.