Comme amateur de vélo, je suis ravi de la venue du Grand Prix de vélo ProTour à Montréal en septembre. Comme cycliste montréalais, j'en suis encore plus heureux. Afin que les coureurs professionnels puissent rouler dans des rues bien pavées, afin de bien accueillir la «visite» et de donner de Montréal une belle image, l'administration municipale complète actuellement le pavage des rues où la compétition se tiendra. C'est le cas de la Côte Saint-Catherine et d'Édouard-Montpetit.

Comme amateur de vélo, je suis ravi de la venue du Grand Prix de vélo ProTour à Montréal en septembre. Comme cycliste montréalais, j'en suis encore plus heureux. Afin que les coureurs professionnels puissent rouler dans des rues bien pavées, afin de bien accueillir la «visite» et de donner de Montréal une belle image, l'administration municipale complète actuellement le pavage des rues où la compétition se tiendra. C'est le cas de la Côte Saint-Catherine et d'Édouard-Montpetit.

Il aura fallu un promoteur de talent, Serge Arsenault, pour forcer la ville à réparer ces rues où, jusqu'à maintenant, les seuls cyclistes montréalais n'avaient pas assez de poids pour forcer l'administration à réparer l'asphalte. Il aura aussi fallu que ce soit une course d'hommes pour y parvenir. Pendant plus de 10 ans, les femmes qui venaient chaque année participer à la compétition internationale n'avaient pas assez de poids pour forcer l'administration à leur offrir un pavage digne de ce nom.

J'invite donc maintenant M. Arsenault à inscrire au parcours des prochaines compétitions d'autres rues de Montréal affreusement balafrées et mal entretenues pour faire en sorte que, peu à peu, les rues de notre ville redeviennent des surfaces normalement pavées et entretenues.

Qui aurait dit que la venue de grands cyclistes professionnels aurait plus de poids que les dizaines de milliers de cyclistes locaux pour influencer une administration municipale? Merci à Serge Arsenault.