Récemment, je suis allé passer la journée dans la Petite Italie comme bénévole dans le cadre de la semaine italienne de Montréal 2010. Je serais allé faire la même chose à Toronto que je n'aurais pas été plus surpris de constater comment tout se fait en anglais ou presque.

Récemment, je suis allé passer la journée dans la Petite Italie comme bénévole dans le cadre de la semaine italienne de Montréal 2010. Je serais allé faire la même chose à Toronto que je n'aurais pas été plus surpris de constater comment tout se fait en anglais ou presque.

La plupart des bénévoles avec qui j'ai travaillé savaient s'exprimer en français mais, entre eux, c'était la langue de Shakespeare qui primait. Je ne me suis pas senti rejeté, ou quoi que ce soit du genre, parce qu'on s'adressait à moi en français pour me donner les instructions. Mais j'étais surtout triste de constater que tout se passait en anglais.

Toutes les affiches sont en français mais, finalement, ce n'est qu'une façade parce que sur le terrain, c'est en anglais que ça se passe.

Autre chose: un spectacle donné par une troupe de danseurs d'Edmonton dont la présentation ne s'est faite qu'en anglais. Chaque pièce présentée ne l'était qu'en anglais. Pourtant, on n'était pas à Vancouver. Mais bien à Montréal, sur Saint-Laurent, en plein centre des deux solitudes.

Je n'ai pourtant rien contre l'anglais, je le maîtrise assez bien. C'est juste que j'avais l'impression d'être dans une autre ville, et non pas chez moi.