Les scandales de la construction. La saga des places en garderie. Le nombre grandissant d'irrégularités. Et surtout, un nombre croissant de gens qui semblent se remplir les poches à même l'argent des contribuables. Je rallie les rangs de la vaste majorité silencieuse qui en a marre de cette petite politique.

Les scandales de la construction. La saga des places en garderie. Le nombre grandissant d'irrégularités. Et surtout, un nombre croissant de gens qui semblent se remplir les poches à même l'argent des contribuables. Je rallie les rangs de la vaste majorité silencieuse qui en a marre de cette petite politique.

J'en suis, mais pas uniquement pour les raisons invoquées par les journalistes et tous ceux qui écrivent leur petit mot à ce sujet. Les tissus de mensonges, de «non-dits», les camouflages et les petits bouts de vérités qui tentent d'émerger me désolent, comme c'est le cas pour mes concitoyens.

Mais c'est en regardant le film Avatar pendant la fin de semaine que j'ai trouvé ce qui me dérangeait le plus. Dans le film, un protagoniste parle d'un certain mépris par l'administration de la base à son égard en disant: «En plus, ils nous pissent dessus en n'essayant même pas de nous faire croire que c'est de la pluie.»

C'est ça qui me dérange. Il y a quelques années, les politiciens avaient une petite gêne dans leurs magouilles. Quand ils étaient découverts, les histoires qu'ils nous sortaient étaient un tant soit peu crédibles, ou encore ils avaient assez d'honneur pour démissionner..., et ce, même quand cela survenait dans les hautes instances du gouvernement.

Mais maintenant, ils s'en fichent. Ils disent n'importe quoi et insultent notre intelligence à tous, nous les citoyens. Et c'est ça qui me dérange le plus: me faire dire un ramassis de mensonges cousus avec des câbles si gros et si blancs que c'en est insultant.