Mais pourquoi tant de gens semblent surpris par les allégations récentes mettant en relief l'influence des bailleurs de fonds des partis politiques, et en particulier du PLQ, à tous les niveaux de la fonction publique?

Mais pourquoi tant de gens semblent surpris par les allégations récentes mettant en relief l'influence des bailleurs de fonds des partis politiques, et en particulier du PLQ, à tous les niveaux de la fonction publique?

Pense-t-on vraiment, sincèrement, que ces bailleurs de fonds donnent cet argent par pure bonté, afin de permettre à un parti politique de fonctionner?

Regardez ce que les partis ont fait de la loi de René Lévesque sur le financement des partis politiques, qui devait mettre fin aux dons élevés, plus particulièrement ceux provenant des firmes et compagnie de toutes sortes. Tout le monde sait que de grosses sommes sont partagées selon les limites de la loi entre des cadres d'une firme, afin que chacun puisse faire passer ces dons comme s'ils provenaient de particuliers. Que fait-on pour mettre fin à cette pratique?

Et M. Charest trouve normal que Guy Bisson parle au ministre Norman McMillan de son garçon Marc qui aimerait devenir juge, et qui comme par hasard se trouve sur la liste de candidats préparée par le comité de sélection? Comment se fait-il que M. Bisson père soit au courant que le nom de son fils est sur la short list? Il pourrait savoir de son fils que ce dernier a postulé pour un poste de juge, mais comment peut-il savoir que parmi tous les postulants, le nom de son fils a été retenu et se trouve sur cette liste que seul le comité de sélection, le ministre et peut-être le sous-ministre doivent connaître? Poser la question, c'est y répondre.

Et ces gens, pas n'importe qui, sont tellement convaincus et tordus qu'ils n'ont aucune pudeur à révéler à la presse que, bien oui, ils étaient au courant. Faut-il en rire ou en pleurer?

En ces temps où les citoyens doivent se serrer la ceinture, en plus il faut endurer ces pitreries de notre premier ministre et de ses ministres?