En 2003, Jean Charest avait promis d'abolir les agences régionales de la santé et des services sociaux, ce qu'il n'a pas fait. Il a plutôt aboli les CLSC et les a intégrés aux gros CSSS. J'ai travaillé dans une agence régionale (alors Conseil régional) il y a plus de 30 ans et j'ai suivi avec attention leur évolution. Je crois qu'on pourrait réduire leur budget de moitié sans dommages. Le réseau TVA a bien documenté que l'agence de Montréal a un taux d'encadrement pléthorique.

En 2003, Jean Charest avait promis d'abolir les agences régionales de la santé et des services sociaux, ce qu'il n'a pas fait. Il a plutôt aboli les CLSC et les a intégrés aux gros CSSS. J'ai travaillé dans une agence régionale (alors Conseil régional) il y a plus de 30 ans et j'ai suivi avec attention leur évolution. Je crois qu'on pourrait réduire leur budget de moitié sans dommages. Le réseau TVA a bien documenté que l'agence de Montréal a un taux d'encadrement pléthorique.

Il faudrait conserver leurs directions de la santé publique (DSP) mais les alléger: elles devraient se concentrer davantage, par exemple, sur les plans régionaux de santé publique et ne pas encadrer indûment les plans locaux par des normes détaillées. Les intervenants locaux ont le savoir-faire requis. Quant aux agences elles-mêmes, une partie de leurs activités consiste à surveiller, contrôler et approuver des dépenses parfois minimes effectuées par les CSSS. Leur parasitisme va à l'encontre de la décentralisation souhaitée. Et l'argent économisé pourrait aller aux services directs aux usagers. Allons, M. Bachand, encore un effort pour être vraiment révolutionnaire (culturellement)!