C'est la saison de l'ail et la plupart des consommateurs québécois l'ignorent. Comme les bulbes d'ail qui se trouvent sur le marché viennent surtout de Chine et qu'il y en a tout le temps, on peine à suivre les saisons d'ici.

Or, dans le cas de l'ail, plus encore que pour d'autres productions, la différence est énorme. «Les gens me disent souvent qu'ils doivent couper la quantité d'ail en deux lorsqu'ils utilisent le nôtre, si non, ça goûte trop fort. Il est plus croquant, plus juteux», dit Christiane Massé, de l'entreprise Le petit Mas.L'ail se plante au mois de septembre. La fleur est cueillie au solstice d'été puis le bulbe, en août. En épicerie, on l'achète maintenant et on peut très bien le conserver des mois. En fait, à température ambiante et sèche, on peut garder l'ail québécois pour l'année.

L'ail bio et conventionnel du Petit Mas se trouve dans les IGA, et bientôt aussi dans les épiceries du groupe Loblaws. La productrice de Saint-Malo, en Estrie, s'est associée avec un agriculteur ontarien pour fournir tout ce beau monde. C

'est aussi le temps d'acheter l'ail de petits producteurs dans les marchés publics et faire des réserves pour impressionner les convives au souper de Noël avec une dinde à l'ail du Québec!