La ville de Paris, dans toute sa splendeur, n'est pas une grande sportive. Sachez qu'il y a huit clubs de soccer professionnel à Londres et un seul à Paris.
Mais ces jours-ci, la Ville-lumière - comme on dit depuis trop longtemps la Vieille Capitale ou la Grosse Pomme -, est en pleine fièvre de soccer.
Le Paris-Saint-Germain reçoit le FC Barcelone le 2 avril en quart de finale de la Ligue des champions. Un grand événement auquel les Parisiens ne sont pas habitués.
Alors ruée vers la billetterie ou le site du club, mais très peu de places disponibles. La direction du PSG a été prise de court, mal préparée, et c'est la grogne générale. Un porte-parole du club a fait savoir que «vous avez plus de chance de voir le match à la télé.» Comme relations publiques, on a vu mieux.
C'est la grogne aussi - nous sommes en France après tout - contre ces princes du Qatar qui ont acheté le PSG ainsi que la télé qui diffuse ses matchs. Les Qataris se sont entichés de la France. Leurs femmes achètent des bijoux et des vêtements dans les grandes maisons, les hommes des châteaux et des appartements de luxe, des compagnies entières et toutes sortes de choses.
Les princes ont aussi acheté des footballeurs de premier plan, comme Zlatan Ibrahimovic et même David Beckham, pour la frime.
Le petit monde du football français leur reproche de ne pas se préoccuper du football français, du développement des jeunes et de se faire remarquer et se faire plaisir au niveau international, dans des matchs de grand prestige, ce qui est tout à fait vrai. Les Qataris n'ont rien à cirer de Saint-Étienne ou Auxerre. C'est Paris ou rien.
Reste qu'il y aura de grands footballeurs sur le terrain du Parc des Princes, qui est trop petit pour la demande de billets.
Le FC Barcelone, mon club préféré d'entre tous pour la beauté et la finesse de son jeu, est largement favori pour l'emporter. Mon collègue Pascal Milano accorde zéro chance au PSG, malgré le grand et très rude Zlatan. (Les Français ont créé un verbe pour l'honorer, comme dans Ta gueule ou je te zlatane...)
Mais Barcelone, c'est beaucoup le petit et génial Lionel Messi et vous savez ce qu'on dit de lui : le pape du foot est argentin...
Vladimir à Québec?
Un de nos espions à Québec - nous l'appellerons Brad Pitt - nous rapporte que la direction des Capitales, l'équipe de baseball, serait en pourparlers avec Vladimir Guerrero... Il s'agirait d'un deuxième grand coup de marketing après Éric Gagné, qui avait rempli les gradins du vieux et fort joli stade de Québec.
Ça serait sympa. Reste que la moyenne au bâton de Brad Pitt, un espion qui peut être éliminé à tout moment, n'est pas élevé de ce temps-là. Il se fie un peu trop aux radios de Québec, mais bon, laissons la chance au coureur...
Enfin, Brad nous dit également que le pape François est en faveur du retour des Nordiques et qu'il a hâte de rencontrer le maire Labeaume.... Mais ça, on le savait.
Un salaire raisonnable
On a dit de David Desharnais qu'il avait accepté une offre raisonnable du Canadien. Il aurait même congédié son agent qui demandait trop.
Le bon David, qui mérite tout le bien qui lui arrive, gagnera dorénavant 42 000 $ par match.
Raisonnable? Oui je sais, la loi du marché et tout...
Et vous? Est-ce que le marché vous traite correctement?
Les poupounes
Je croyais que le Lingerie Football League était une folie passagère. Un coup de publicité comme tant d'autres.
Il semble que non. Je suis tombé en zappant sur un match L.A.-Seattle, avec des femmes en toute petite tenue sous des casques protecteurs et des épaulières. Des épaulières qui ne cachent pas la poitrine, bien en évidence dans les soutiens-gorges. Il y a des jarretelles...
Franchement, ce n'est pas très élégant, si vous voulez mon avis.
Et les dames se trémoussent alors que deux commentateurs analysent la précision des passes et la qualité des attrapés, sur un ton tout à fait sérieux, comme s'il s'agissait de Patriots de la Nouvelle-Angleterre et des Giants de New York...
Parfois, je me demande si c'est moi ou si c'est l'époque qui...
J'ai un ami qui me jure que c'est les deux.