Mine de rien, un beau moment de l'histoire de l'Impact et du soccer mineur québécois aura lieu dimanche: les équipes U18 et U16 de l'Académie de l'Impact disputeront leurs premiers matchs locaux.

Pour la première fois, des garçons de chez nous et d'ailleurs porteront le maillot de l'Impact de Montréal, comme dans les grands clubs européens. C'est le signe d'une organisation bien structurée et bien implantée dans la communauté. Imaginez le Canadien qui aurait ses propres équipes de niveau pee-wee, bantam et midget. Il y a de quoi motiver des milliers de jeunes à se consacrer sérieusement l'apprentissage d'un sport.

Les matchs auront lieu au Centre Sportif Saint-Jean-Vianney à 11h (U18) et 13h30 (U16). L'Impact affrontera, dans les deux cas, les porte-couleurs du FC Bolts Celtic.

L'entrée est gratuite.

Salut Mad Dog, où que tu sois!

Lorsqu'il s'agit de lutte, je pense toujours à Mad Dog Vachon, une de mes personnalités sportives préférées de tous les temps, que j'ai eu la chance de rencontrer en quelques inoubliables occasions.

Cela dit, il s'est passé quelque chose de bizarre lundi soir dernier au gala de lutte de la WWE au Centre Bell. Un des commentateurs, Jerry «The King» Lawler, 62 ans, a subi une attaque cardiaque peu après avoir participé à un match de préliminaires. Il était au micro devant les caméras quand il s'est effondré.

Le problème avec la lutte professionnelle, c'est qu'on se demande toujours si le gars est en train de nous faire des accroires. Ce n'était pas le cas. Lawler a été réanimé, transporté sur une civière en direction d'un hôpital montréalais et, aux dernières nouvelles, il se portait bien.

Il serait peut-être temps d'accrocher vos bottes, M. Lawler.

Vince Ferragamo

Brandon Wheeden, le nouveau quart-arrière des Browns de Cleveland, a livré dimanche dernier une des pires performances de l'histoire de la NFL à son premier départ. Douze passes complétés sur 35, 118 verges de gains, quatre interceptions... Si vous en avez vu des extraits, le gars faisait pitié.

Les plus âgés de nos lecteurs - si vous êtes assez vieux pour avoir porté des pantalons à pattes d'éléphants, mettons - seront émus d'apprendre que Wheeden a battu un record de médiocrité de Vince Ferragamo pour un match à domicile.

Eh oui, Vince Ferragamo. Il avait abouti chez les Alouettes lors d'une période folle où le nouveau propriétaire du club, un aventurier de Vancouver du nom de Nelson Skalbania, avait acheté une série de vedettes de la NFL et emballé les amateurs de football montréalais. Sans résultat hélas...

Ferragamo, en particulier, avait grandement déçu. On disait qu'il n'avait jamais compris qu'il y avait un demi-défensif de plus au football canadien. Dans son dos, ses coéquipiers le surnommait «le bras qui marche».

Il avait fini par perdre son poste aux mains de Gerry Dattilio, un petit gars de Laval qui gagnait un dixième de son salaire (40 000 $ contre 400 $). Le comble...

Skalbania est retourné à Vancouver et il a continué à acheter et à vendre des hôtels et de grands édifices. Il nous a bien fait rigoler.

Une vie mouvementée

Justin Bieber - oui le petit chanteur insupportable avec des cheveux dans les yeux - publie ses mémoires... pour la deuxième fois. Pourquoi deux autobiographies de suite quand on a 18 ans? Parce qu'il se passe beaucoup de choses dans sa vie...

On ne le conteste pas... Les millions, la musique, la puberté, les tentations, la tête qui a du mal à suivre... Il se passe certainement beaucoup de choses, suffit d'avoir un peu d'imagination.

Mais je préfère l'explication d'un analyste des choses de ce genre: «Ils le font parce que c'est rentable. Ce garçon pourrait vendre ses kleenex usagés et il empocherait des millions.»

Avis aux parents ambitieux: si le hockey ou le soccer ne fonctionne pas, il y a toujours la chanson.