Demandons à Marc Santerre, l'entraîneur-chef des Carabins de l'Université de Montréal, si la domination du Rouge et Or de Laval est «indécente», comme le disent certains observateurs du football universitaire québécois. Sa réponse est non.
«Quand je dirigeais les Spartiates du cégep du Vieux-Montréal, on disait la même chose de nous. Il a même été question de nous sortir de la ligue collégial AAA parce que nous étions trop forts, rappelle Santerre.
«Je leur avais répondu que ce serait de la folie. Le Rouge et Or force les autres équipes à s'améliorer, c'est tout.»
Le Rouge et Or recevra Santerre et les Carabins samedi à Québec, en demi-finale. (Concordia et Sherbrooke disputeront l'autre match éliminatoire.)
La puissante équipe de Glen Constantin n'a connu que deux matchs serrés au cours de la saison, un contre les Carabins (17-6), et l'autre contre les Stingers de Concordia (21-12.)
«Quand l'enjeu est élevé, notre équipe joue bien, dit Santerre. Mais le Rouge et Or joue toujours bien.»
Pour les Carabins, une victoire à Québec rachèterait une saison en dents de scie.
Les Carabins se sont classés pour les éliminatoires en prenant le quatrième rang de la ligue, le week-end dernier, grâce à une victoire de 56-6 sur les Gaitors de Bishop.
Si ça vous chante, il reste des places dans l'autobus des fans des Carabins qui partira du CEPSUM samedi matin. Il s'agit d'une aubaine à 20$ pour les étudiants et 30$ pour les adultes.
Le prix comprend le billet pour le match (il vaut 12$ à Québec), un tailgate party et le voyage aller-retour.
Un très beau livre
Il existe beaucoup de livres sur l'histoire du Canadien et on en verra quelques-uns de plus en cette année du centenaire.
Les Éditions La Presse ont lancé cette semaine Le Canadien, Un siècle de hockey à La Presse. Il s'agit d'un très beau livre écrit par notre abeille de collègue, André Duchesne. (Vous allez dire que je prêche pour ma paroisse, mais vous aurez tort. Je ne suis pas obligé d'en parler.)
Le livre, format table à café, est aussi un bel objet, avec une superbe mise en page de Jules Alexandre Obry.
Pour un voyage dans le temps avec La Presse et le Canadien et tous vos journalistes préférés.
Il y a même une photo de votre tout préféré dans une autre vie, avec beaucoup de cheveux et aucun poil blanc. C'est bien pour dire...
Le numéro un
Andrei Markov a déjà été proclamé le joueur le plus important du Canadien par la chronique Du Revers. Évidemment, tout le monde n'est pas d'accord; Markov n'est qu'un vulgaire défenseur, même pas un marqueur, même pas un gardien, même pas spectaculaire...
Je persiste et signe: Markov a joué pendant 30,18 minutes mardi contre les Hurricanes, soit à forces égales, en avantage numérique et en désavantage numérique. Il disputait aussi un 136e match de suite. Le gars est résistant.
Et puis, il domine les pointeurs du Canadien avec Saku Koivu.
CQFD, comme disait le frère Brodeur dans les cours de maths. Notre illustre professeur était aussi connu sous le nom de Brother Brodeur, mais il ne le savait pas, je pense.
Sécurité, top niveau
Mes perruches, Céline et René, prennent de l'âge, comme on dit. Et leurs préoccupations changent, c'est normal.
Ces jours-ci, mes amis ailés exigent un système de sécurité top niveau pour protéger leur cage. Avec tous ces malades et toutes ces entrées par effraction, elles sont craintives. Et dans ces moments-là, leur beau plumage pâlit.
Elles veulent des caméras devant la cage, une ligne téléphonique directe avec une agence de sécurité, une sirène et un jeu de lumières d'enfer pour décourager les malfrats et les forcenés.
« Mais ça va me coûter une fortune, votre histoire !
- Combien valent nos vies à tes yeux ? Et tu te dis notre ami... insiste Céline, qui ne lâche jamais.
-- Je t'avertis, Céline, si jamais l'alarme se déclenche toute seule et réveille le reste de la maisonnée, je vous fais passer une nuit au parc Lafontaine, oui, avec les écureuils et les fantômes, dont certains sont bien vivants...