Éric Lucas n'a pas eu une enfance facile dans le quartier Saint-Michel. Mère seule, deux fils et un quartier qui offre toutes sortes de dangereuses options à un adolescent robuste et pas peureux. Éric Lucas aurait pu mal tourner, mais il ne l'a pas fait.

Il a plutôt choisi un des métiers les plus difficiles au monde, la boxe, et, contre toute attente, il est devenu champion du monde avec un talent moyen et une volonté extraordinaire.

Lucas a mérité tout le bien qui lui est arrivé. Bien entouré par des associés-amis, il n'a pas à s'inquiéter pour son avenir financier. Il était même sur le point de s'offrir un caprice d'ancien champion : un retour dans l'arène à 37 ans pas tellement raisonnable.

Tout allait bien jusqu'à cette semaine.

Demandez à n'importe quel parent ce qu'il craint le plus, et il répondra un malheur à ses enfants. Mélodie, la fille de 4 ans d'Éric Lucas et sa compagne, Marie-Claude Descoteaux, est atteinte d'un cancer rare.

Personne n'a dit que la vie était juste, nous avait avertis John Kennedy, dans le temps.

On est tous derrière la famille Lucas dans son épreuve.

Le Lucas secret

Il y a deux ans, j'ai écrit une chronique sur un policier de Saint-Michel qui avait ouvert un gymnase de boxe. «Si j'arrive à sauver un seul jeune, ce sera une grande satisfaction pour moi», m'avait dit cet agent de paix originaire du quartier lui aussi.

Le lendemain, j'ai reçu un appel d'un des adjoints de Lucas chez InterBox. Éric offrait huit billets - à 75$ chacun - aux jeunes du gymnase de Saint-Michel. Pour leur donner le goût de travailler fort

Lucas ne voulait pas que ça se sache. Tant pis.

La bouffeuse de hockeyeurs

Retournons à l'été 2007 Le repêchage de la LNH arrive et les fans du CH, les médias montréalais aussi, font pression sur Bob Gainey pour qu'il repêche, en première ronde, Angelo Esposito. Mais Gainey y va pour deux Américains et je me souviens d'amis proches qui gueulaient.

Toujours cette attente du sauveur, d'un autre Guy Lafleur

Mais après une saison géniale dans le hockey junior à 16 ans, l'étoile d'Esposito n'a cessé de pâlir. De petites déceptions en petites déceptions, il a même été écarté de l'équipe nationale junior, une cruelle humiliation.

Les Penguins de Pittsburgh avaient finalement repêché Esposito avant de le céder aux Thrashers d'Atlanta, une des pires équipes de la LNH. Or, Esposito ne fait toujours pas partie de la formation partante des tristes Thrashers. Il devrait jouer avec le Junior de Montréal l'hiver prochain.

Angelo Esposito est un charmant garçon qui a renoncé à des études en médecine pour tenter sa chance au hockey. J'avais écrit à l'époque qu'il n'avait par contre rien d'un Guy Lafleur et que la meilleure chose qui pouvait lui arriver, c'était de ne pas être choisi par Bob Gainey. Je le pense toujours.

Montréal, la bouffeuse de hockeyeurs, l'aurait déjà dévoré et digéré au moment où vous lisez ces lignes.

DJ Labber

Mon collègue Richard Labbé sera DJ, demain soir, au club Pinnokio. C'est pour une bonne cause, les profits de la soirée seront remis à l'oeuvre de charité que Richard choisira.

J'ai même sa liste de tounes, mais ça serait trop long. Vous irez voir et entendre.

Espérons seulement que Richard n'enlèvera pas sa chemise

Enfin, les organisateurs des soirées Diablo ont l'intention de contacter Réjean Tremblay pour qu'il agisse comme DJ dans une prochaine soirée bénéfice.