Dans sa quête de retrouver ses Nordiques, la ville de Québec compte un adversaire de taille: Seattle, dont la vigueur économique suscite la convoitise de la LNH.

Hier, la perspective qu'un nouvel amphithéâtre soit construit à Seattle a cependant subi un recul majeur.

Le comité de relocalisation de l'Association nationale de basketball (NBA) s'est en effet opposé au transfert des Kings de Sacramento dans cette métropole du Nord-Ouest américain. Or, sans équipe de la NBA, Seattle ne construira pas de nouvel édifice.

Même si Gary Bettman ne l'a jamais avoué publiquement, la LNH espérait que cet édifice soit érigé, puisqu'il aurait éventuellement pu héberger une équipe du circuit. Le commissaire a d'ailleurs vanté les mérites de Seattle au début du mois.

Au moment où l'avenir des Coyotes de Phoenix suscite de multiples interrogations, ce nouveau développement est significatif. La LNH, propriétaire de cette équipe depuis 2009, multiplie les efforts afin d'intéresser de nouveaux investisseurs à acquérir les Coyotes et à les garder dans le désert.

Si cette tentative aboutit à un nouvel échec, la LNH devra envisager le transfert des Coyotes. À court terme, la décision de la NBA élimine à toutes fins utiles Seattle comme solution de rechange. Les chances de Québec, où un nouvel amphithéâtre est déjà en construction, s'en trouvent forcément renforcées.

À moins d'un improbable retournement de situation, le Bureau des gouverneurs de la NBA entérinera la recommandation unanime de son comité de relocalisation la semaine prochaine.

Ce verdict a surpris, dans la mesure où Seattle semblait posséder une longueur d'avance pour acquérir les Kings de Sacramento. Mais pour Québec, le maintien de cette équipe en Californie représente une bonne nouvelle.