Imaginez un endroit où les exploits des athlètes québécois seraient mis en valeur. Imaginez un endroit où les jeunes s'inspireraient de leurs réalisations pour aller au bout de leurs rêves. Imaginez un endroit où le Québec affirmerait haut et clair que le sport fait partie de notre culture.

Ce rêve, c'est le Musée québécois du sport, un projet porté par une poignée de passionnés qui, malgré de nombreuses déceptions, n'ont jamais abandonné la lutte.

Cet automne, l'optimisme est au rendez-vous. La nomination d'un nouveau président de la Régie des installations olympiques (RIO), David Heurtel, combinée au travail du comité présidé par Lise Bissonnette sur l'avenir du Parc olympique, justifie l'espoir. L'idée est d'ouvrir ce Musée au Stade. Coût estimé: 7 millions.

«Nous allons soumettre un mémoire à Mme Bissonnette, explique Edgar Théorêt, président du Panthéon des sports du Québec. Nous recherchons aussi l'appui des trois ordres de gouvernement et du secteur privé. Nous présenterons un plan d'affaires et de financement.»

Mme Bissonnette, dont le nom n'est pas spontanément associé au sport, me semble néanmoins une personne idéalement placée pour fournir un élan au projet. Elle s'est toujours battue pour la préservation de notre patrimoine culturel, comme en témoigne la réussite de la Grande Bibliothèque.

Mercredi, six nouveaux membres seront intronisés au Temple de la renommée des sports du Québec: Patrick Roy (hockey), Éric Bédard (patinage de vitesse), Maryse Turcotte (haltérophilie), Denis Boucher (baseball), Bill Wennington (basketball) et Walter Sieber (olympisme).

Un Musée du sport serait un merveilleux lieu de mémoire et de célébration. On suivra l'évolution du dossier avec intérêt.

En février dernier, le match Flames-Canadien disputé en plein air, au stade McMahon de Calgary, a été couronné de succès.

Une foule de 41 000 personnes a transformé en fête l'événement, surnommé la Classique Héritage. Les revenus des commandites corporatives ont surpassé ceux de la Classique hivernale, à Pittsburgh, causant un vif étonnement au siège social de la LNH, à New York.

Alors comment Gary Bettman et ses adjoints ont-ils réagi à cette réussite? Tout simplement en ne répétant pas l'expérience cette saison! La Classique hivernale, en revanche, sera de nouveau présentée, cette fois à Philadelphie. Les Flyers recevront les Rangers de New York, au stade des Phillies, le 2 janvier.

L'absence de la Classique Héritage au calendrier 2011-12 constitue un affront aux équipes canadiennes et à leurs fans. Surtout lorsqu'on sait qu'une équipe canadienne ne sera jamais invitée à la Classique hivernale.

Avocats demandés! Michael Bruni, président du conseil d'administration de Hockey Canada, souhaite une plus grande implication des avocats dans le hockey mineur.

«Les pouvoirs politique et judiciaire pourraient nous retirer notre autonomie de réglementation si nous n'exerçons pas notre autorité avec diligence, a-t-il déclaré au magazine Canadian Lawyer.

«Au point de vue administratif, le hockey s'est complexifié. J'ai déjà dit que nous étions une business de plusieurs millions de dollars dirigée comme une petite entreprise familiale. Ça demeure vrai à certains niveaux.»

Aux États-Unis, plusieurs États ont adopté des lois pour encadrer le traitement des commotions cérébrales. Cela n'existe pas au Canada, où chaque organisme sportif peut décider de la marche à suivre. À ce niveau, l'adoption d'une politique de «tolérance zéro» constitue une excellente initiative de Hockey Canada.

Mais puisqu'il s'agit d'une question de santé publique, nos gouvernements ne devraient-ils pas réfléchir à leur rôle? Le Québec pourrait, dans un premier temps, examiner les effets des lois adoptées par plusieurs États américains.

Saviez-vous que Mitt Romney s'est fait connaître grâce aux Jeux olympiques? L'ancien gouverneur du Massachusetts, adversaire possible de Barack Obama aux présidentielles de 2012, est en effet le sauveur des Jeux d'hiver de Salt Lake City en 2002.

Lorsque le scandale de l'attribution des Jeux a été dévoilé - plusieurs membres du CIO ont reçu des faveurs en retour de leur vote -, les élites de Salt Lake City ont demandé à Romney de prendre en main l'organisation afin de lui redonner sa crédibilité.

Romney n'était guère tenté par l'aventure. Son entreprise, Bain Capital, connaissait une formidable expansion. Il vivait à Boston, mais avait acquis une résidence de villégiature en Utah. Sous l'influence de sa femme, il a accepté l'offre et transformé ces Jeux en succès.

C'est dans ce rôle qu'il a croisé une première fois le fer avec Rick Perry, un de ses adversaires à l'investiture républicaine, indique le Boston Globe. Fervent partisan du mouvement scout, Perry n'a pas pardonné à Romney son refus de laisser ces jeunes agir comme bénévoles aux Jeux.

Selon Romney, c'est parce que les scouts n'avaient pas 18 ans. Selon Perry, c'est plutôt par opportunisme politique, puisque le mouvement scout refusait les moniteurs gais, une position très contestée à l'époque.

L'origine des conflits entre les hommes est souvent bizarre.

Buvaient-ils de la bière durant les matchs? En tout cas, Terry Francona avait «perdu son vestiaire», pour reprendre l'expression consacrée. Au moins un lanceur partant des Red Sox aurait décapsulé une petite froide pendant que ses coéquipiers étaient sur le terrain! Et cela, à plus d'une reprise.

Francona, un ancien joueur des Expos qui a conduit deux fois les Red Sox à la Série mondiale, a reconnu que ses liens avec ses joueurs étaient devenus très difficiles et qu'il ne ressentait plus l'appui de la direction.

Francona trouvera vite un travail ailleurs, possiblement avec les White Sox de Chicago.

Quant aux Red Sox, ils devraient s'interroger sur le travail de leur directeur général, Theo Epstein. Le New York Times rappelle que l'équipe a consenti 450 millions en contrats au cours des trois dernières années, sans remporter un seul match éliminatoire.

La citation de la semaine: «Allons maintenant gagner des Coupes Stanley! On vient de dépenser plus en salaires qu'on a payé l'équipe.»

Voilà la réaction de Tim Leiweke, président de AEG, firme propriétaire des Kings de Los Angeles, après que Drew Doughty eut signé un contrat de 56 millions pour 8 ans avec l'équipe.

En ajoutant les ententes de Simon Gagné et Mike Richards, les nouveaux engagements financiers des Kings totalisent 114,6 millions. Or, rappelle le Los Angeles Times, AEG a payé l'équipe 113,2 millions en 1995.

Ça barde dans la NBA! Les négos en vue de renouveler la convention collective se poursuivront aujourd'hui. Les dernières séances n'ont pas conduit à un déblocage, bien au contraire. Une engueulade a même éclaté entre le commissaire David Stern et Dwyane Wade, du Heat de Miami.

Deux enjeux créent l'impasse: le partage des revenus et le plafond salarial. «Nos positions demeurent très éloignées», affirme Billy Hunter, négociateur des joueurs.

L'ouverture des camps d'entraînement, prévue aujourd'hui, a été reportée. Les chances que le calendrier régulier s'amorce comme prévu le 1er novembre s'amincissent.

EN RAFALE: La Ville de Green Bay songe à nommer une rue voisine du Lambeau Field en l'honneur de Mike McCarthy, qui a mené les Packers au Super Bowl en janvier dernier. Un peu prématuré, à mon avis... La meilleure nouvelle du camp d'entraînement du Canadien: le rendement de Scott Gomez... Une biographie-choc de Walter Payton, le légendaire demi offensif des Bears de Chicago, vient d'être publiée. Sa dépendance aux médicaments antidouleur constitue un élément central du récit... Le Super Bowl de 2014 sera présenté à New York. Il fera froid et un flocon de neige est intégré au logo dévoilé la semaine dernière... C'est aujourd'hui que l'Impact dévoilera le nom du premier joueur à joindre l'équipe en vue de la saison initiale en MLS...

Photo: AP

Saviez-vous que Mitt Romney s'est fait connaître grâce aux Jeux olympiques?