Claude Dubois se plaint de ne pas avoir empoché un seul dollar depuis septembre pour sa participation à sa propre émission sur V. C'est complètement faux, affirme le producteur de Dubois en réalité, la compagnie Trio Orange. Décidément, jamais n'aura-t-on autant parlé d'une téléréalité si peu regardée.

Joint hier par La Presse, le patron de Trio Orange, Pierre Paquet, a déclaré: «On lui a payé un bon chunk. Ce n'est pas vrai qu'il n'a rien reçu.» Encore plus frustrant pour les artisans de Dubois en réalité: ils ont appris la naissance prématurée du petit Matisse-Prince sur... Facebook. Comme quoi, c'était loin d'être l'harmonie entre Crystal Miller, Claude Dubois et leur équipe de tournage.

Par voie de communiqué, Trio Orange a précisé: «Une part importante des paiements dus à Claude Dubois et à sa famille a déjà été versée par le producteur. La réduction du nombre d'épisodes de moitié nous oblige à réviser les ententes financières avec toutes les parties impliquées. Nous souhaitons régler ces conditions de bonne foi, mais nous ne les négocierons pas sur la place publique.»

Dans le clan Dubois, c'est le mutisme le plus total. Y aura-t-il des poursuites? L'avocate du chanteur, Micheline Parizeau, a refusé net de commenter. Même fin de non-recevoir chez la directrice de tournée de Claude Dubois, Johanne Amyot, ainsi que chez le producteur de Duos Dubois, Paul Dupont-Hébert. Difficile, dans ces circonstances à la omerta, d'obtenir la version des Dubois-Miller. Une bien mauvaise stratégie de communication. Une des pires, même.

Claude Dubois ment-il effrontément quand il prétend ne pas avoir été rémunéré par ses supérieurs? Est-ce une tactique de négociation pour grappiller plus d'argent? Rappelons que l'avocat de Trio Orange, Raymond Doray, a révélé en cour que l'auteur-compositeur-interprète de 63 ans était «grassement payé» pour apparaître dans Dubois en réalité.

V a présenté hier le septième et dernier épisode de cette téléréalité qui a déçu aux audimètres. Le contrat initial prévoyait 14 demi-heures. Le réduire de moitié s'avérera une opération compliquée. Surtout dans le climat de bisbille qui empoisonne ce (feu) projet.

L'expérience de Dubois en réalité a été très difficile pour toutes les parties engagées. Les tournages, le montage, le droit de regard inaltérable de l'interprète de Comme un million de gens, tout a provoqué des chicanes. Une vraie galère (et non une chasse-galerie).

Nelson Eddy

Amis lecteurs, personne ne vous en siffle une petite vite. Vous avez été nombreux à rappeler, au lendemain de l'annonce des prénoms des jumeaux Nelson et Eddy Angélil, qu'un acteur et chanteur d'opéra américain a déjà porté le nom de Nelson Eddy. Il a vécu entre 1901 et 1967. Dans les années 30 et 40, Nelson Eddy - un baryton - a joué dans huit films chantés de la MGM aux côtés de la soprano Jeanette MacDonald. Les deux formaient une paire du tonnerre. On les appelait d'ailleurs les America's Singing Sweethearts.

Nelson Eddy a été l'une des premières stars de l'opéra à faire le saut avec succès à Hollywood. Sur l'affiche du film Rose Marie, dans lequel Nelson Eddy incarne le sergent Bruce, il porte le célèbre costume de la GRC de 1936. L'histoire de Rose Marie? Celle de la chanteuse d'opéra Marie de Flor (Jeanette MacDonald) qui cherche son frère enfui dans la nature sauvage du Canada. Et quelle «police montée» affectée à la même battue tombera dans l'oeil de la blonde Marie? Ta-dam, le sergent Bruce (Nelson Eddy). Même la cabane au Canada a été incluse dans ce classique hollywoodien.

L'auberge du son mort

Si vous visionnez L'auberge du chien noir en HD et avec du son Dolby 5.1, les épisodes du 4 octobre et celui de lundi soir ont dû paraître très étranges, car toutes les pistes musicales n'y jouaient pas. Selon la SRC, c'est une erreur de manipulation des bandes qui a provoqué le problème sonore. Tout devrait être réglé pour le prochain épisode, qui redeviendra tout en chansons... pour tous les téléspectateurs.