Il y a des Vespa aux couleurs vitaminées, des canons à eau, des bulles de savon, des chorégraphies sur Poker Face et même un numéro à la Full Monty, où le chevelu Pascal Chaumont se pointe sur scène en caleçons.

La fébrilité se sentait hier midi au Centre Bell, où les 14 académiciens de la quatrième cuvée répétaient les numéros de leur tournée québécoise, qui démarrera vendredi soir à Montréal. «C'est un feu roulant. On a resserré le spectacle pour que ça sonne comme un coup de tonnerre», constate le metteur en scène et directeur artistique, Jean Lamoureux.

 

Le concepteur Stéphane Laporte enchaîne: «Ça donne un show éclectique, parce que nous avons une gang éclectique. C'est le plus festif de tous les spectacles de Star Académie».

Si vous avez craqué pour les flamboyants galas du dimanche de la Star Ac, vous vous régalerez de ce spectacle d'aréna doté d'un colossal budget. Vraiment. Ça pétarade, ça groove, ça éclate et ça brille. Du moins, c'est ce qui ressort des grappes de performances montrées hier aux journalistes. Du bling-bling musical.

Le tonique pot-pourri estival s'ouvre avec la pimpante Voilà l'été des Négresses vertes. Plusieurs académiciens débarquent alors sur scène derrière le guidon de jolies Vespa. Puis, William Deslauriers et Pascal Chaumont entonnent Printemps-été de Jean Leloup, qui se fond dans la pièce Une belle histoire de Michel Fugain, revisitée par Émilie Lévesque et Maxime Landry.

Les inséparables Vanessa Duchel et Maxime Proulx se répondent ensuite sur Livin' la Vida Loca de Ricky Martin et ne lésinent pas sur les coups de hanche. Le numéro se conclut avec Summer of 69 de Bryan Adams, repris par Jean-Philippe Audet et Carolanne D'Astous-Paquet.

Autre segment intéressant: le cabaret spontané, où les diplômés de Sainte-Adèle s'accompagnent eux-mêmes sans l'aide des musiciens de Scott Price. Vous y entendrez les compositions de Pascal Chaumont (Chu là) et William Deslauriers (Recommencer tout à zéro). Derrière la batterie? Nulle autre que Carolanne. Maxime Landry s'installe, bien sûr, au piano.

La fête reprend avec une version endiablée de Dancing in the Street de Martha Reeves and The Vandelas, rebrassée par Joanie Goyette, Maxime et Vanessa.

Tout de suite après l'entracte, Carolanne apparaît sur les premiers accords de Poker Face de Lady Gaga dans une robe moulante en lamé doré hyper sexy. Autre classique des galas dominicaux: la version de Joanie de la chanson Don't Call Me Baby de Kreesha Turner. Et c'est sur Hot Stuff de Donna Summer que certains académiciens enlèvent presque tout.

Truc à surveiller: paraît que Brigitte Boisjoly exécute une cascade époustouflante sur sa chanson Au fond de moi. Sur D'amour ou d'amitié de Céline Dion, Joanie s'époumone sur le plateau d'une balance géante. Dans l'autre plateau? Maxime Landry. Devrions-nous partir la machine à rumeurs? Bien non. Quoiqu'il a l'air d'hésiter entre une histoire d'amour ou d'amitié. Et qu'elle est comme une île en plein océan, on dirait que son coeur est trop grand...

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