Danse aérobique, dites-vous? Comme vous êtes vieux jeu, voyons De nos jours, on fait du hip hop aérobique ou de la danse africaine aérobique.

C'est du moins ce qu'on a expliqué au gym Locomotion, ouvert depuis moins d'un an dans les Shop Angus, un bijou de recyclage d'édifices au coeur de Rosemont.

Et le gym Locomotion - Shop Angus locomotive la pognez-vous? - est un bijou lui aussi, concocté par l'architecte François Beaulieu et le designer d'intérieur Alain Desgagné. Ils ont conservé dans leur état original certaines vestiges des vieilles usines - des colonnes de métal et d'immenses fenêtres - où l'on a fabriqué des tanks lors de la Deuxième Guerre mondiale.

Un gym moderne, tendance, branché, concept les mots à la mode me manquent. Un gym tout en blanc, gris, métal et verre.

On y pratique les entraînements les plus en vogue, comme la boxe (pas de combats, mais la technique et la mise en forme), le spinning, le Pilates, le yoga (pré et post-natal), le motion training...

Les machines sont du dernier cri. Chaque appareil pour le jogging est muni d'un téléviseur personnel. Vous regardez le hockey, votre voisine, Virginie

Les vélos du spinning - on ne dit plus vélo stationnaire, voyons - ne vous parlent pas et c'est tout juste. Ils vous informent sur toutes sortes de choses qui se passent dans votre corps et dans la machine.

Autre grande mode, la présence d'un entraîneur personnel si vous le désirez. J'ai vu une entraîneure aller courir avec un client autour des Shop Angus. (De mon temps, on était capable de courir tout seul, mais bon, les moeurs ont changé.)

À la cafétéria, ne pensez pas manger un hot-dog et une frite Il n'y a que des muffins protéinés avec petits fruits, des smoothies protéinés, des eaux, du thé, des boissons énergétiques, des barres énergétiques, des suppléments d'huile de poisson et de brûle-graisse...

Les quatre propriétaires sont dans la jeune trentaine et très tendance eux aussi. Des diplômés en kinésiologie, la grande mode dans nos universités. On vous parle «d'entraînement durable», comme quoi lorsqu'on est de son temps

La poignée d'employés est aussi jeune, alors que la moyenne d'âge des clients se trouve entre 35 et 45 ans. Des professionnels pour la plupart.

Tiens, voici un client qui vient s'entraîner après sa journée de travail. Jocelyn Beaulieu, professeur d'éducation physique, justement.

«Ma femme et moi avons fait le tour et nous avons choisi de nous entraîner ici. Les plafonds sont hauts, l'aération est toujours bonne, la musique est cool Les prix sont raisonnables (64$ par mois pour l'abonnement de base). Pas plus cher qu'ailleurs.»

Si les profs d'éducation physique choisissent votre gym, c'est que vous faites quelque chose de bien.

Recherche exhaustive

La saison de hockey s'en vient et j'ai autant hâte que n'importe qui. J'adore le hockey, quand il est bien joué. Il n'y a pas beaucoup de sports dans le monde qui allient vitesse, robustesse, stratégie, intelligence, habileté qu'on le veuille ou non.

Un fidèle lecteur, Robert de Granby, nous dit que le Canadien a été chanceux de mettre la main sur Alex Tanguay pour faire plaisir à ceux des médias qu'il appelle «les colonisés».

Robert a fait des recherches et nous dit que seulement huit hockeyeurs québécois évoluaient au sein des premier ou deuxième trios d'une équipe de la Ligue nationale l'an dernier, dont deux qui ont raté la saison à cause de blessure.

Selon Robert, il sera de plus en plus difficile pour le CH de mettre la main sur des Québécois de premier plan, pour la simple raison que la LHJMQ en produit de moins en moins.

Merci Robert.

Et le CH a embauché un autre Québécois, Georges Laraque. Personnellement, je crois que les bagarres au hockey sont chose du passé. Un anachronisme dont on a beaucoup de mal à se défaire.

J'espérais que le Canadien puisse se débrouiller sans bagarreur, comme le souhaitait Guy Carbonneau, mais je n'y croyais pas vraiment. Si on veut gagner, il faut que nos joueurs soient escortés par un homme fort, malheureusement. C'est comme ça encore en 2008.

Correction

Dans ma chronique d'hier, j'ai parlé du départ du directeur des sports de la SRC. Il s'agissait bien de Luc Grenier et non pas de Luc Gélinas, un collègue de RDS que j'apprécie beaucoup, d'ailleurs.

Toutes mes excuses à tous les deux.