Les 9 et 10 novembre derniers, le gouvernement du Québec, à l’instar de plusieurs autres provinces, a participé à titre d’observateur à la Conférence fédérale-provinciale-territoriale des ministres responsables des droits de la personne, tenue par visioconférence.

Les droits de la personne, la démocratie et la lutte contre les inégalités sont des valeurs fondamentales de la société québécoise auxquelles notre gouvernement adhère entièrement, comme tous ceux qui l’ont précédé d’ailleurs.

Au cours des dernières décennies, le Québec n’a ménagé aucun effort de protection et de promotion des droits de la personne ici, comme à l’étranger, par l’entremise de nombreux programmes et engagements visant à promouvoir la justice, l’égalité, la démocratie et l’État de droit, notamment en Afrique francophone, dans les Antilles ou en Amérique latine.

Il prend part également aux travaux d’organisations et forums internationaux que ce soit auprès du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, de l’Organisation internationale du travail, de la Commission de la condition de la femme des Nations unies, de l’Organisation internationale de la Francophonie ou de l’Instance permanente des Nations unies sur les questions autochtones.

La protection et la promotion des droits de la personne passent aussi beaucoup par l’éducation et l’autonomie financière des personnes, et en particulier des femmes.

Je suis fière de l’engagement du Québec au sein de plusieurs organisations et initiatives citoyennes qui offrent aux jeunes à travers le monde des occasions d’apprendre et de comprendre, devenant ainsi plus libres de faire des choix éclairés.

Je souligne également que le Québec a adopté, en 1975, la Charte québécoise des droits et libertés de la personne, qui célèbre cette année son 45e anniversaire.

Par ailleurs à l’international, rappelons que le ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec contribue au Fonds de contribution volontaire des Nations unies pour les victimes de la torture, qui permet notamment d’appuyer des actions en justice contre les auteurs présumés d’actes de torture.

De plus, le Québec finance de nombreux projets et organisations qui œuvrent en promotion et défense des droits de la personne à travers son Programme québécois de développement international, Québec Sans Frontières et le Programme d’éducation à la citoyenneté mondiale.

En 2018, le gouvernement du Québec a aussi mis sur pied un comité interministériel de haut niveau sur les droits de la personne, présidé par mon ministère. Près d’une quinzaine de ministères et d’organismes québécois collaborent au développement de mesures concrètes, ainsi qu’à la mise en œuvre des 11 instruments internationaux auxquels le gouvernement du Québec s’est déclaré lié en matière de droits de la personne.

Ces mesures visent plusieurs personnes et groupes vulnérables, dont les personnes âgées, les personnes handicapées, les femmes et les enfants, les communautés autochtones et les personnes noires ou racisées.

En ce qui concerne la lutte contre le racisme, nous avons fait le choix de ne pas mettre nos énergies sur les débats de définitions clivants, mais bien sur l’action concrète.

La mise sur pied du Groupe d’action contre le racisme, que je copréside aux côtés du ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux, Lionel Carmant, est l’illustration que le gouvernement du Québec entend poser des gestes importants pour s’attaquer rapidement, et de façon pragmatique, au problème du racisme, qui existe au Québec comme ailleurs. Une série d’actions sera présentée très bientôt.

Le Québec peut être fier de sa feuille de route en matière de respect des droits de la personne, ici comme sur la scène internationale. Certes, des progrès restent toujours à accomplir.

C’est pourquoi le gouvernement du Québec poursuivra ses efforts en faveur d’une société plus juste et plus équitable pour toutes les Québécoises et tous les Québécois. Il poursuivra également sa collaboration, comme il le fait depuis 1975, avec les autres gouvernements fédéraux, provinciaux et territoriaux par l’échange d’informations et de pratiques exemplaires.