La nouvelle, parue en fin de semaine dernière, était tout à fait séduisante pour les médias: deux joueurs des Wizards de Washington, de la NBA, Gilbert Arenas et Javaris Crittenton, qui dégainent dans le vestiaire du club lors d'une altercation à propos d'une dette de jeu. Comme des cow-boys autour d'une table de poker...

D'abord, il est interdit d'être en possession d'une arme à feu dans le district de Columbia. Et puis la direction de la NBA tente en vain de convaincre ses joueurs qu'il n'est pas recommandé ni même nécessaire de posséder des armes. Après tout, aux dernières nouvelles, la guerre se déroule en Irak et en Afghanistan.

La nouvelle était spectaculaire, sauf qu'on ne sait pas encore si tout ça était vrai. Certains médias, dont le très sérieux New York Times, ont mis en doute le reportage paru sur Yahoo Sports et repris immédiatement par le New York Post, un tabloïd qui vit du spectaculaire.

En ces temps où il est facile de répandre des faussetés, où n'importe qui peut affirmer n'importe quoi au monde entier grâce à l'internet, qui est aussi un grand dépotoir, où le vrai faux et le faux vrai règnent, on verra de plus en plus de médias mettre en doute les révélations d'autres médias.

Quant aux joueurs impliqués, ils nient tout, sauf qu'ils possèdent en effet des armes à feu. Arenas, une star de la NBA, a affirmé avoir remis les siennes (trois!) aux agents de sécurité du stade et jamais ne les avoir apportées dans le vestiaire des Wizards. Il a changé de version depuis. Il avait bien trois armes dans son casier. Il s'excuse pour son manque de jugement.

Arenas a un dossier assez lourd d'infractions mineures en matière d'armes et de conduite sans permis.

Qui croire dans tout ça?

Hier, la direction de la NBA a conclu avec un long plaidoyer contre la possession d'armes à feu chez les basketteurs... Les joueurs répliquent qu'ils sont riches et célèbres et qu'ils doivent se protéger. D'autres athlètes riches et célèbres disent que ce raisonnement n'a aucun sens.

Le district de Columbia et le FBI prennent la chose au sérieux et lancent des enquêtes.

Il reste que le monde du sport a de plus en plus de taches sur sa glorieuse armure.

Je les aime

Nos p'tits gars ont perdu 1-0 contre les Sabres de Buffalo, dimanche, mais, encore une fois, ils méritaient la victoire. Le gardien Ryan Miller les a volés.

Tout ça pour vous dire que le CH est beau à voir de ce temps-là. À votre place, je ne m'inquiéterais pas trop. Je ne me souviens pas de l'avoir vu disputer un mauvais match.

Et je ne voudrais pas être à la place de Bob Gainey, qui doit choisir entre Carey Price et Jaroslav Halak. Le DG a avoué avoir tenté d'échanger Halak...

Personnellement, je n'ai aucune confiance en Price, mais ça, Gainey s'en fout.

Parlant du mystérieux DG - son acquisition de Benoît Pouliot est très intéressante -, si le CH connaît une bonne deuxième moitié de saison et fait un bout de chemin dans les séries éliminatoires, certains collègues lui devront des excuses.

On a entendu de joyeux délires, pas toujours délicats. Par exemple: Gainey n'est plus le même homme depuis la mort de sa fille. Il n'a plus la tête au Centre Bell.

Ces choses-là font mal...

Rédacteur demandé

Entendu à LCN hier: Samuel Giguère a fait cinq bottés d'envoi pour les Colts d'Indianapolis. Et c'est tout sur cette histoire remarquable.

Pas fort...

Giguère n'est pas un botteur, mademoiselle. Il est receveur de passes et spécialiste des retours sur les bottés d'envoi. Il faudrait demander de l'aide dans de telles situations.

Mon beau sapin

Le temps est venu de démonter le sapin de Noël, ce qui a causé quelques tensions à la maison... Rocket, mon bouillant poisson rouge, et moi avons été désignés pour la tâche. On se demande pourquoi ce sont toujours les mêmes qui travaillent...

Pendant ce temps, notre belle perruche, Céline, s'amusait avec le Slapchop que nous lui avons offert pour Noël. Une slap et vous avez des frites. Deux slaps... une salade! À trois slaps, ce n'est plus très beau à voir, si vous voulez mon avis.

Son compagnon René aurait bien voulu nous aider avec son Shamwow, reçu lui aussi à Noël. Mais ça ne marche pas très bien pour ramasser les épines de sapin dans le tapis... Ni les miettes de boules cassées.

Nous sommes déçus. Il est question de rapporter le Shamwow et d'exiger un remboursement.

Peu importe.

C'est beau le temps des Fêtes, non? Ça nous met tout en joie.

J'ai déjà hâte à l'an prochain.