Si vous aviez investi 1000$ dans Technologies Sensio (v.sio) au début de décembre dernier, votre investissement vaudrait aujourd'hui quelque 18 000$. L'action de l'inventeur québécois d'une nouvelle technologie 3D se négocie aujourd'hui autour de 1,40$, à comparer à seulement 8 cents pièce lors de la première séance boursière de décembre.

Que s'est-il passé à Technologies Sensio pour faire ainsi exploser le cours de l'action de quelque 1700%?

Bien des choses. Après la télé HD (haute définition), ce sera au tour de la télé 3D à envahir nos salons. Et quand on parle de la future percée de la télé 3D, la référence technologique, c'est celle mise au point par une petite société de chez nous, soit Technologies Sensio.

 

Voici comment Sensio se définit: «Sensio développe et commercialise des technologies stéréoscopiques d'avant-garde conçues dans le but d'offrir l'expérience cinématographique la plus évoluée et la plus immersive qui soit. Sa technologie vedette, SENSIO (MD) 3D, rend possible la diffusion de haute qualité de contenus 3D par l'intermédiaire de canaux 2D traditionnels, et ce, sur n'importe quel écran, qu'il s'agisse de téléviseurs à écran plasma, de téléviseurs haute définition ou d'écrans 3D sans lunette. En collaborant avec les grands studios hollywoodiens et les producteurs de films 3D grand format, SENSIO a réussi à bâtir l'une des plus importantes cinémathèques au monde de films en 3D destinés au marché du divertissement maison.»

Ainsi, quand les acteurs importants du merveilleux monde du cinéma, de la télévision et des jeux vidéo parlent de leurs projets 3D, il appert que Sensio serait fort bien positionnée pour en bénéficier et ce, rien de moins qu'à l'échelle mondiale.

Pourquoi?

Parce que Sensio vient d'obtenir du USPTO (United States Patent and Trademark Office) son numéro de brevet américain pour la technologie SENSIO 3D, couvrant sa technologie de distribution et de formatage de contenu stéréoscopique pour différents écrans 2D ou 3D.

Le brevet sera valide pour une période de 20 ans. Ce qui donne à Sensio, selon Nicholas Routhier, président et chef de la direction: «Le droit exclusif d'exploitation sur l'ensemble de sa méthode de compression, décompression, formatage et lecture de contenu stéréoscopique sur différents écrans 2D ou 3D, et ce, autant sur les marchés du cinéma maison, professionnel, des ordinateurs personnels que de la téléphonie mobile.»

«Notre propriété intellectuelle, ajoute-t-il, étant au coeur de notre stratégie de vente sous licence, ce brevet est un outil majeur qui viendra faciliter sa mise en oeuvre. De plus, grâce à la portée de notre brevet, il nous permet d'explorer les nouvelles possibilités de mise en application afin de faire respecter notre propriété intellectuelle sur différents marchés.»

Depuis le début de l'année, Sensio a conclu de nombreuses ententes avec d'importants acteurs de l'industrie cinématographique, télévisuelle et des jeux vidéo.

Dans le dessein de renflouer ses coffres et avoir les fonds nécessaires pour poursuivre sa percée mondiale, Sensio a réalisé depuis le début de l'année des placements privés auprès de gros investisseurs institutionnels.

En février, Sensio a récolté 1,5 million de dollars à la suite d'un placement de 5 millions d'unités (une action et un demi-bon de souscription) à 30 cents pièce. Chaque bon permet d'acquérir une nouvelle action à 35 cents.

Au cours actuel de l'action de Sensio (1,50$), il va sans dire que les institutions participantes ont réalisé un généreux profit éclair en quintuplant la valeur de leur investissement.

Le 5 août dernier, Sensio a récolté une somme additionnelle de 3,1 millions de dollars par suite de l'exercice de 5,3 millions de bons de souscription.

C'est en 2006 que Sensio a fait son entrée à la Bourse de Toronto, par suite d'une première émission d'actions à 50 cents pièce.

Les principaux actionnaires de Sensio sont: Sprott Asset Management et les principaux dirigeants de Sensio, Nicholas Routhier (président et chef de la direction) et Richard LaBerge (vice-président-directeur et chef de la commercialisation).