Comme la Bourse canadienne représente à peine 3% de la capitalisation boursière mondiale, il faut idéalement détenir des titres étrangers dans son portefeuille, que ce soit directement ou indirectement par l'entremise de fonds d'actions étrangères.

Comme la Bourse canadienne représente à peine 3% de la capitalisation boursière mondiale, il faut idéalement détenir des titres étrangers dans son portefeuille, que ce soit directement ou indirectement par l'entremise de fonds d'actions étrangères.

Simple question de réduire le niveau de risque face au marché boursier canadien, les caisses de retraite, à titre d'exemple, optent au minimum pour 30% d'actions étrangères dans leurs portefeuilles.

Et comme le marché boursier américain représente à lui seul environ le tiers de la capitalisation mondiale, il va sans dire qu'on doit privilégier les entreprises négociées à la cote de Wall Street.

Voilà pour le principe. Maintenant, dans quels titres devrait-on investir? Là c'est une autre paire de manches.

Les analystes des services de recherche des grandes maisons de courtage et les gestionnaires des fonds communs de placement se fendent en quatre pour essayer de dénicher des titres à succès et au bout du compte, nombre d'entre eux se font battre par les indices de référence.

Imaginez maintenant le petit boursicoteur... Peut-il sérieusement se lancer tout seul dans sa sélection de titres? NON! Il n'est absolument pas outillé pour effectuer lui-même des recherches de titres.

Mais s'il est client d'un vaillant conseiller financier qui lui refile des sélections de titres savamment documentées, alors là il a des chances de s'en sortir. Et si par surcroît, il a la chance de combiner cela avec des transactions d'achat d'initiés, eh bien ses chances de succès augmenteront.

Prenons les grandes entreprises américaines que les conseillers Robert et Dominic Hurtubise, de Valeurs Mobilières Banque Laurentienne, ont repérées à partir de leur méthode sophistiquée de sélection de transactions d'achat d'initiés.

En principe, est-il nécessaire de rappeler, quand des dirigeants et administrateurs puisent dans leurs poches pour investir des sommes importantes d'argent dans l'achat d'actions de leurs entreprises, c'est parce qu'ils ont vraiment confiance de voir leur investissement prendre de la valeur.

Grâce à cette recette de sélection de titres, les Hurtubise connaissent une bonne moyenne au bâton avec les portefeuilles de leurs clients. Fait important: la sélection des Hurtubise est gérée de façon active.

Non seulement suivent-ils les titres sélectionnés à la loupe, mais en plus ils réduisent les positions en fonction de l'atteinte de divers paliers de vente (prix cible). Ils ne sont jamais gourmands dans les gains enregistrés par les titres sélectionnés.

Voici quelques-uns des titres américains qui apparaissent actuellement sur la sélect liste des Hurtubise. Je vous les donne à titre indicatif seulement.

AMERICAN CAPITAL STRATEGIES (ACAS: 41,32$ US)

Cette compagnie oeuvre dans le secteur des services financiers. Quatre de ses initiés ont investi près de 9 millions de dollars lors des 11 transactions d'achat qu'ils ont réalisées. Premier palier de vente de ce titre: 52$

MEDTRONIC (MDT: 47,85$ US)

Cette entreprise d'équipement médical a un chiffre d'affaires de 12 milliards de dollars. Palier initial de vente des Hurtubise: 62$. Trois initiés y ont englouti 4,4 millions dans les six transaction d'achats repérées.

MORGAN STANLEY (MS: 63,28$ US)

Voici l'une des plus grandes institutions financières au monde. Ses revenus annuels atteignent les 77 milliards. Revenus nets lors de sa dernière année: 7,5 milliards. Le premier palier visé par les Hurtubise est 83$ l'action. Deux initiés de Morgan Stanley ont investi au total 3,2 millions dans l'achat de blocs d'actions.

FIRST HORIZON NATIONAL CORP (FHN: 24,80$)

Cette société est enregistrée à titre de holding bancaire. Le chiffre d'affaire s'élève à 3,6 milliards et le revenu net, 463 millions. Trois initiés ont investi à eux seuls la somme de 13 millions de dollars. Cette société bénéficie d'un premier palier de vente à 47$.

E TRADE FINANCIAL CORP (ETFC: 10,31$)

Cette entreprise est l'une des plus importantes maisons de courtage à escompte des États-Unis. En 2006, elle a déclaré un volume d'affaires de 3,9 milliards et des revenus nets de 629 millions. E TRADE est également active au Canada.

Pour augmenter sa clientèle, elle n'a pas peur de couper le prix des transactions. Le premier seuil visé par les Hurtubise est 25$. Trois dirigeants ont acquis des blocs d'actions additionnelles pour un montant global de 1,7 M$.

Un des rares bienfaits de la forte hausse du dollar canadien, c'est de permettre aux Canadiens d'investir dans des titres américains et ce sans devoir payer au départ une prime de conversion de la monnaie.