Ne pas manger de la journée parce qu'il y a un des nombreux soupers des Fêtes le soir? Mauvaise idée, rappellent les nutritionnistes du groupe Extenso, le centre de référence en nutrition en ligne de l'Université de Montréal. Parce que les gens qui sautent des repas pour économiser des calories avant l'événement ont aussi tendance à sauter dans les hors-d'oeuvre. Et, afin de montrer l'absurdité de la chose, Extenso y va de quelques chiffres. La traditionnelle saucisse cocktail compte 65 calories. Une petite poignée de noix mélangées? Trois fois plus. Ce qui fait qu'avec quatre petites saucisses et trois poignées de noix, ce qui est tout à fait respectable en jasant avec l'hôtesse à l'arrivée, on se retrouve avec plus de 900 calories, pratiquement la moitié de ce qui devrait être consommé au total, pour toute la journée.

Pommes

Trinquer au cidre, au vrai cidre

C'est maintenant chose faite: la fabrication du cidre doit répondre à de nouvelles normes québécoises depuis cette semaine. Les règles précédentes dataient des années 70, alors que le cidre de glace n'existait même pas. Les artisans qui font dans l'alcool de pommes sont ravis de ces nouvelles mesures puisqu'on s'assure ainsi que les choses sont faites dans les règles de l'art. Pas de sucre ajouté parce que les pommes gelées ne sont pas naturellement assez sucrées pour l'authentique cidre de glace. Cette bonne nouvelle arrive précisément au moment où les cidriculteurs du Québec se lancent dans une campagne de publicité, juste avant les Fêtes. Question de rappeler aux localovores que trinquer au cidre d'ici, c'est très chic, aussi.

 

Oméga-3

Le grain de chia, nouvelle star de l'alimentation santé

Quelques lecteurs sont intrigués par le chia, ce grain auquel on attribue de plus en plus de vertus thérapeutiques. En fait, le chia, que l'on connaît aussi sous le nom de Salba, sera certainement la prochaine star le l'alimentation fonctionnelle, pour ceux qui s'y intéressent. Riche en oméga-3 d'origine végétale, en fibres, en antioxydants, en minéraux, il devrait suivre la voie de la graine de lin que l'on saupoudre sur les céréales ou que l'on met dans les muffins. Et il arrive aussi dans les produits d'épicerie. Italpasta, fabricant de pâtes alimentaires d'ici vient d'ailleurs de lancer, déjà, une gamme de penne et de spaghetti avec Salba, une variété blanche de la chia. «Nous voulons qu'elle se retrouve dans des produits destinés à un grand nombre de consommateurs, pas uniquement à ceux qui fréquentent les magasins d'aliments naturels», explique D'Arcy Newcomer, directeur des ventes de Salba Olé, qui commercialise les grains de Salba. «C'est vraiment la céréale la plus riche en nutriments», dit-il, convaincu qu'elle sera dans quelques années reconnue par une importante partie de consommateurs.

Obésité

Ça va mal pour la ville à la diète...

Le 31 décembre de l'année dernière, le maire d'Oklahoma City lançait tout un défi à ses citoyens. Ils devaient perdre un million de livres dans l'année qui commençait. Chacun devait s'enregistrer au programme et partager ses succès. Le maire avait-il vu trop gros? Cette semaine, à moins d'un mois de l'échéance, le compte est à 264 000 livres perdues. C'est mieux que rien, mais c'est loin du compte. La moyenne est tout de même de 10 livres perdues par participant. Le maire Cornett prêche par l'exemple, il a perdu 38 livres depuis avril 2007. Le groupe ne baisse toutefois pas les bras: une course avec le père Noël est organisée aujourd'hui au centre-ville.

Obésité, bis

La faute aux publicitaires

Il n'y a pas que les citoyens d'Oklahoma City qui doivent perdre du poids. Plus de 30% des Américains sont obèses, selon les chiffres de l'Organisation mondiale de la santé. Quatre États américains mènent la course à l'obésité avec la plus forte proportion de gros: le Colorado, le Tennessee, le Missouri et l'Alabama. La firme de recherche Nielsen a analysé le phénomène. Si la plupart de ces gens avec un surplus de poids admettent que l'obésité est attribuable à un manque d'exercice et une trop grande consommation de calories, près de trois quarts des répondants blâment aussi les compagnies alimentaires qui les encouragent à manger des aliments malsains avec leurs efficaces campagnes publicitaires.