Pierre n’arrive pas à comprendre pourquoi son fils, un carriériste instruit qui a « toujours vécu dans la ouate », a préféré renoncer à son poste très bien rémunéré dans la fonction publique fédérale plutôt que de recevoir un vaccin contre la COVID-19. Le trentenaire est carrément « prêt à tout perdre » pour éviter de se faire administrer ce qu’il considère être du « poison ». Il est aujourd’hui sans emploi, et ses proches s’inquiètent pour sa santé mentale. Au point où Pierre redoute de recevoir un jour un appel lui annonçant que son fils n’est plus de ce monde.

Pierre, c’est un nom fictif. Il est le père d’Éric, un autre nom fictif. Pierre ne veut évidemment pas que son fils, pour qui il s’inquiète, soit identifié.

Le père et le fils n’ont pas beaucoup de contacts, mais ils se parlent encore parfois. D’entrée de jeu, au bout du fil, Pierre précise qu’il est triplement vacciné. « Et si demain matin, ils disent que ça prend une quatrième dose, je vais aller la chercher », dit-il, en ajoutant qu’il appuie toutes les mesures sanitaires et les restrictions, comme le passeport vaccinal, qui ont été mises en place.

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