(Toronto) L’Ontario a signalé mercredi 2320 nouveaux cas de COVID-19 et 32 décès dus au virus.

De ces 2320 nouveaux cas, 712 étaient recensés à Toronto, 452 dans sa banlieue de Peel et 157 dans celle de York. Ces données sont basées sur 45 681 tests effectués mardi.

Selon le gouvernement, 1673 personnes étaient hospitalisées pour la COVID-19 en Ontario, dont 776 aux soins intensifs et 559 sous respirateurs.

Par ailleurs, 140 785 doses de vaccin ont été administrées mardi, pour un total de près de 6,5 millions de doses jusqu’ici. À compter de jeudi, les Ontariens de 40 ans ou plus pourront prendre rendez-vous pour se faire vacciner n’importe où dans la province.

Le gouvernement s’attend à ce que 65 % des adultes reçoivent leur première dose d’un des vaccins contre la COVID-19 d’ici la fin du mois de mai. Il affirme que la moitié des adultes ontariens ont maintenant reçu au moins une dose. Ce taux est légèrement plus élevé — 54 % — en « zones chaudes », car le gouvernement y achemine actuellement la moitié de ses livraisons totales de vaccins.

Les AstraZeneca sur la glace

Le gouvernement a précisé mercredi qu’il va mettre en réserve les 254 000 doses du vaccin Oxford-AstraZeneca attendues la semaine prochaine — en plus des quelque 50 000 autres déjà en stock — jusqu’à ce qu’il décide s’il les offrira en deuxième dose.

La ministre de la Santé, Christine Elliott, a reconnu mercredi que « quelques doses » pourraient expirer pendant que son gouvernement décide de la marche à suivre pour les deuxièmes doses. Elle a tenu à rassurer les Ontariens qui ont reçu l’AstraZeneca en première dose, en réaffirmant qu’ils avaient pris la bonne décision : se faire vacciner.

Le gouvernement ontarien a cessé cette semaine d’administrer l’AstraZeneca en première dose, à cause des préoccupations concernant un risque plus important de thrombose, un effet secondaire rare de ce produit. L’Ontario fixe maintenant ce risque à un cas sur 60 000 doses.

Mais le médecin hygiéniste en chef de l’Ontario a déclaré mardi qu’au cours des derniers jours, la province avait recensé une augmentation du taux de thrombopénie thrombotique immunitaire induite par le vaccin, le syndrome lié à l’AstraZeneca.

Le docteur David Williams a déclaré que l’Ontario avait pris cette décision en raison notamment d’un approvisionnement « accru et fiable » des vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna, mais aussi d’une tendance à la baisse continue des cas de COVID-19 dans la province.

L’Ontario a recensé au moins huit cas du syndrome de coagulation sanguine lié à l’injection d’AstraZeneca sur plus de 901 800 doses administrées dans la province. Aucun de ces cas en Ontario n’a été mortel.

Le gouvernement a aussi indiqué mercredi qu’il élaborait un plan pour commencer à vacciner en juin les jeunes de 12 à 17 ans.

Par ailleurs, la vérificatrice générale de l’Ontario a estimé que le gouvernement n’avait pas réussi à suivre correctement les quelque 4,4 milliards de dépenses d’urgence engagées pour lutter contre la COVID-19.

Au total, la vérificatrice générale, Bonnie Lysyk, a examiné 26 initiatives, relevant essentiellement du ministère de la Santé, autorisées entre mars et juin 2020. Dans l’ensemble, 17 de ces mesures « n’étaient pas assorties de processus rigoureux pour garantir et documenter l’utilisation appropriée et la distribution rapide des fonds ».