(Québec) Une nouvelle directive permet désormais aux Québécois fortement immunosupprimés ou qui reçoivent des traitements de dialyse rénale de se prévaloir de la seconde dose de vaccin contre la COVID-19 plus tôt que prévu initialement.

Cette décision confirmée mercredi matin par le ministère de la Santé et des Services sociaux. Elle fait suite à un avis du Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Les personnes répondant à certains critères cliniques pourront donc recevoir leur deuxième dose 28 jours après la première, au lieu de 16 semaines ou 112 jours après.

Les personnes immunosupprimées ou dialysées visées par cette nouvelle directive subissent des traitements de dialyse pour de l’insuffisance rénale sévère ou des traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie pour un cancer.

Certaines personnes ayant reçu une greffe d’organe, dont le cœur, les poumons ou les reins de même que celles ayant reçu une greffe de cellules souches sont aussi visées, tout comme certaines personnes qui reçoivent de hautes doses de corticostéroïdes ou d’autres traitements immunosuppresseurs de très forte intensité.

Des données montrent que chez ces personnes, la réponse immunitaire après la première dose est faible, d’où l’importance pour elles de recevoir la deuxième plus rapidement.

Les personnes concernées par ce changement n’auront pas à faire les démarches pour un rendez-vous. Qu’elles aient reçu ou non leur première dose, elles seront contactées directement par l’établissement de santé et de services sociaux de leur région, dans un cas pour devancer le rendez-vous de la seconde dose, et dans l’autre pour établir la date de l’administration de la première.