L’administratrice en chef de la santé publique du Canada, la Dre Theresa Tam, rappelle aux Canadiens que la vaccination n’offre pas une protection infaillible contre la COVID-19, même après avoir reçu deux doses.

Lors d’une assemblée publique en mode virtuel avec des gens du Yukon, samedi, Dre Theresa Tam a réitéré que le risque d’une infection asymptomatique et d’une transmission de la COVID-19 était beaucoup plus faible pour toute personne ayant reçu ses deux doses du vaccin de Pfizer-BioNTech, de Moderna ou d’Oxford AstraZeneca.

Mais l’immunisation n’est « pas absolue », a-t-elle souligné.

Selon Dre Tam, les études démontrent que la vaccination « réduit la quantité de virus au fond de votre nez », ce qui diminue donc les risques de contaminer d’autres personnes. Un impact encore plus évident après deux doses.

L’experte mentionne également que les jeunes, qui occupent souvent des emplois dans des services essentiels et qui se retrouvent en queue de peloton dans la liste de priorité pour obtenir le vaccin, affichent aujourd’hui le plus haut taux d’infections et peuvent propager le virus même sans présenter de symptômes.

L’Alberta et d’autres régions du Canada demeurent sous le joug de la troisième vague de la pandémie de COVID-19, même si les taux d’hospitalisations semblent fléchir notamment au Québec et en Ontario.