(Washington) Moderna a annoncé jeudi une efficacité de 96 % de son vaccin contre la COVID-19 chez les adolescents âgés de 12 à 17 ans, selon de premiers résultats d’essais cliniques.  

Sur les 3235 participants à ces essais aux États-Unis, deux tiers ont reçu le vaccin, et un tiers un placebo.  

L’étude « a montré un taux d’efficacité du vaccin de 96 % chez les participants […] ayant reçu au moins une injection », a déclaré Moderna à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels.

« Les analyses ont inclus 12 cas [de COVID-19] à partir de 14 jours après la première dose », a dit l’entreprise. Pour ces résultats intermédiaires, les participants ont été suivis en moyenne 35 jours après la seconde injection.  

Le vaccin « était généralement bien toléré, sans inquiétude sérieuse sur sa sécurité identifiée à ce jour », a-t-elle poursuivi. Les effets secondaires les plus fréquents étaient une douleur à l’endroit de l’injection, un mal de tête, de la fatigue, des douleurs musculaires et des frissons – similaires à ceux observés chez les adultes.

Moderna a précisé « être en discussion avec les régulateurs sur un potentiel amendement » à l’autorisation de son vaccin, pour le moment administré aux personnes de 18 ans et plus dans les pays où il est autorisé.

L’alliance Pfizer-BioNTech a de son côté déjà déposé une demande d’autorisation de son propre vaccin pour les 12-15 ans aux États-Unis et en Europe. Le Canada est devenu mercredi le premier pays à l’autoriser pour cette tranche d’âge.

La vaccination des adolescents représente la prochaine étape des campagnes de vaccination, nécessaire selon les experts pour arriver, à terme, à endiguer l’épidémie.  

Moderna a par ailleurs débuté en mars des essais de son vaccin sur les enfants de 6 mois à 11 ans.

C’est également le cas de Pfizer-BioNTech, qui a annoncé mardi espérer déposer une demande d’autorisation en urgence de son vaccin pour les enfants âgés de 2 à 11 ans en septembre aux États-Unis.  

Le dépôt d’une demande d’autorisation pour les enfants de 6 mois à 2 ans pourrait lui intervenir « au quatrième trimestre », a déclaré le patron de Pfizer, Albert Bourla, à l’occasion d’une conférence téléphonique sur les résultats trimestriels du laboratoire américain.