![Philippe Dagenais doute que les gens respectent la limite de 10 personnes lors des rassemblements du temps des Fêtes. « Il y a une dissonance cognitive dans la population qui fait que les gens vont continuer à se rassembler. Si ce n’est pas dans les bars, ça va être [dans] les évènements privés », affirme-t-il à la sortie du bar La Rockette, sur la rue Saint-Denis. « Je pense que les gens sont vraiment tannés. Je pense que les gens qui ont reçu leurs deux doses de vaccins, ils ne pensent pas [à la] COVID quand ils se rejoignent les uns les autres », poursuit-il.](https://mobile-img.lpcdn.ca/v2/357x/6ae12e3452ec3d05b4059284a9ef3287.jpg)
![« Je pense que ça va être la dernière fois qu’on va sortir avant un petit bout », déclare Éloïse Cyr-Bousquet, 18 ans, devant le bar Clébard, situé sur le Plateau Mont-Royal. Pour la jeune femme, la fermeture des pistes de danse était toutefois « la chose à faire ». « Il faut prioriser les gens qui sont à risque, qui risquent de subir les conséquences [de la COVID] », même si les nouvelles restrictions ne sont pas agréables, ajoute-t-elle.](https://mobile-img.lpcdn.ca/v2/357x/3111922615623fdcabb16d897ab5abef.jpg)
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![Philippe Dagenais doute que les gens respectent la limite de 10 personnes lors des rassemblements du temps des Fêtes. « Il y a une dissonance cognitive dans la population qui fait que les gens vont continuer à se rassembler. Si ce n’est pas dans les bars, ça va être [dans] les évènements privés », affirme-t-il à la sortie du bar La Rockette, sur la rue Saint-Denis. « Je pense que les gens sont vraiment tannés. Je pense que les gens qui ont reçu leurs deux doses de vaccins, ils ne pensent pas [à la] COVID quand ils se rejoignent les uns les autres », poursuit-il.](https://mobile-img.lpcdn.ca/v2/924x/6ae12e3452ec3d05b4059284a9ef3287.jpg)
PHOTO PHILIPPE BOIVIN, COLLABORATION SPÉCIALE
Philippe Dagenais doute que les gens respectent la limite de 10 personnes lors des rassemblements du temps des Fêtes. « Il y a une dissonance cognitive dans la population qui fait que les gens vont continuer à se rassembler. Si ce n’est pas dans les bars, ça va être [dans] les évènements privés », affirme-t-il à la sortie du bar La Rockette, sur la rue Saint-Denis. « Je pense que les gens sont vraiment tannés. Je pense que les gens qui ont reçu leurs deux doses de vaccins, ils ne pensent pas [à la] COVID quand ils se rejoignent les uns les autres », poursuit-il.
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![« Je pense que ça va être la dernière fois qu’on va sortir avant un petit bout », déclare Éloïse Cyr-Bousquet, 18 ans, devant le bar Clébard, situé sur le Plateau Mont-Royal. Pour la jeune femme, la fermeture des pistes de danse était toutefois « la chose à faire ». « Il faut prioriser les gens qui sont à risque, qui risquent de subir les conséquences [de la COVID] », même si les nouvelles restrictions ne sont pas agréables, ajoute-t-elle.](https://mobile-img.lpcdn.ca/v2/924x/3111922615623fdcabb16d897ab5abef.jpg)
PHOTO PHILIPPE BOIVIN, COLLABORATION SPÉCIALE
« Je pense que ça va être la dernière fois qu’on va sortir avant un petit bout », déclare Éloïse Cyr-Bousquet, 18 ans, devant le bar Clébard, situé sur le Plateau Mont-Royal. Pour la jeune femme, la fermeture des pistes de danse était toutefois « la chose à faire ». « Il faut prioriser les gens qui sont à risque, qui risquent de subir les conséquences [de la COVID] », même si les nouvelles restrictions ne sont pas agréables, ajoute-t-elle.
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PHOTO PHILIPPE BOIVIN, COLLABORATION SPÉCIALE
La fermeture des pistes de danse attriste Cariane, qui se trouvait à la sortie du Clébard jeudi soir. « Je sens que je perds un petit peu un moment de ma jeunesse, puis ça me fait de quoi », dit-elle. La jeune femme raconte avoir obtenu sa majorité au mois de mars 2020. « Je n’ai pas eu de party de 18 ans, je n’ai jamais vécu de dance floor », a-t-elle poursuivi. Le fait que la pandémie s’étire ajoute à son désarroi. « On dirait qu’on ne voit pas le bout, ça fait deux ans », déclare-t-elle.
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PHOTO PHILIPPE BOIVIN, COLLABORATION SPÉCIALE
Devon Hasentine est conscient que la question des restrictions dans les bars divise. Mais « tu dois faire ce qui est le mieux pour tout le monde dans son ensemble », estime-t-il. Il croit que les personnes en position de pouvoir doivent « s’assurer que tout le monde puisse avoir une bonne santé mentale, une bonne santé physique », souligne-t-il, en invitant les citoyens à garder espoir pour la suite des choses.
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PHOTO PHILIPPE BOIVIN, COLLABORATION SPÉCIALE
« Il faut ce qu’il faut », lance d’emblée Candice Aulard, devant le bar le Quai des brumes, en désignant les nouvelles restrictions. Elle se dit toutefois découragée par la pandémie qui s’allonge. « Je suis la première à avoir tout respecté bien, et là, au bout de deux ans, ça commence à être long », déclare-t-elle. Elle estime que les semaines à venir seront particulièrement difficiles pour l’industrie de la restauration.
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PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE
Manon, Annick et Line, dans une grande famille, vont changer leurs plans pour le temps des Fêtes. « On veut protéger les plus vieux, dit Line. Nous aussi, on vieillit. On a des frères et des sœurs plus âgés ; ça fait quasiment deux ans qu’ils font attention. En tant que citoyens, il faut faire notre part. »
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PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE
« Je m’attendais à ce qu’ils ferment les écoles, explique Pamela, en compagnie de ses enfants Maya et Haley. On respectait déjà les 10 invités pour le temps des Fêtes. C’est un nombre raisonnable. » Bien qu’il semble moins virulent, elle dit s’inquiéter du variant Omicron, d’autant plus que ses enfants ne sont pas encore pleinement vaccinés.
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PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE
« On savait que ça s’en venait, en regardant la vague en Europe, dit Samuel Lafontaine. C’est dommage, malgré tout l’effort qu’on a fait, d’avoir l’impression de recommencer à zéro. » Lui et sa conjointe, Tove Strander, devront annuler un brunch de Noël où 16 convives étaient attendus. « On a confiance dans le gouvernement, même si c’est plate », ajoute-t-elle. Pour combattre le variant Omicron, elle a bien l’intention de recevoir sa troisième dose, comme sa mère venue de Suède, Gudrun Mellberg.
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PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE
Jacynthe (à droite) n’aura pas à changer ses plans pour Noël, puisqu’elle prévoit une tablée de 10. « C’est plus par rapport à nos parents, qui vont devoir changer leur party, et ça va nous affecter », dit-elle. Son amie Aude acquiesce. « Tant qu’ils ne ferment pas les écoles, que ça ne revient pas à une journée sur deux au secondaire, c’est correct », dit-elle.
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