Les syndicats représentant les enseignants ont refusé de dire s’ils étaient d’accord ou pas avec l’idée d’imposer la vaccination obligatoire aux enseignants.

En conférence de presse lundi matin au sujet de la rentrée, Éric Gingras, président de la Centrale des syndicats du Québec, a dit qu’avant de se prononcer, « le gouvernement a beaucoup de réponses à donner » quant aux conséquences que cela aurait pour les enseignants qui refuseraient de se faire vacciner.

Au surplus, il a souligné qu’une éventuelle obligation aurait ses conséquences sur un milieu déjà aux prises avec d’importantes pénuries.

Les syndicats n’ont pas de statistiques précises sur le taux de vaccination des enseignants, le gouvernement n’en ayant pas, a aussi indiqué M. Gingras.

Dominique Anglade, cheffe du Parti libéral du Québec, a réclamé ces derniers jours la vaccination obligatoire pour tous les employés du gouvernement, aussi bien les fonctionnaires que le personnel en santé et en éducation.

Les syndicats représentant les enseignants, le personnel de soutien et les spécialistes de l’éducation (comme les orthopédagogues) se sont montrés fâchés d’apprendre en pleine conférence de presse que des balises dans les écoles allaient leur être transmises sous peu, encore une fois trop en retard à leur avis.

Par ailleurs, faut-il rétablir les bulles-classes ? « Je vais me fier à la santé publique » à ce propos, a répondu Josée Scalabrini, présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement.