(Vancouver) Le risque d’être infecté dans le milieu scolaire par la COVID-19 n’est pas plus élevé que dans le contexte normal de la vie quotidienne au sein de la communauté, selon ce qu’affirme mardi une étude du Groupe de travail sur l’immunité face à la COVID-19 (GTIC) du gouvernement du Canada.

Des chercheurs du BC Children’s Hospital, de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) et de la Régie de la santé du littoral de Vancouver ont étudié les cas de COVID-19 chez le personnel du district scolaire de Vancouver pendant l’année scolaire qui prend fin.

L’équipe de recherche a effectué un dépistage d’anticorps qui indique une infection antérieure auprès des membres du personnel des écoles afin de déterminer combien d’entre eux ont déjà été infectés par le virus.

Parmi ces 1556 personnes dont les échantillons sanguins ont été analysés, 2,3 % ont obtenu un résultat positif au test d’anticorps. Ce pourcentage est comparable au nombre d’infections au sein d’un groupe de référence formé de donneurs de sang dont l’âge, le sexe et la région de résidence correspondaient à ceux du groupe étudié.

Les résultats confirment la faible prévalence de l’infection au coronavirus parmi les travailleurs en milieu scolaire.

Pour le Dr Pascal Lavoie, chercheur principal de l’étude, ces constatations démontrent que si les stratégies d’atténuation appropriées sont en place, l’enseignement en présentiel n’est pas associé avec un risque fortement accru de transmission de la COVID-19 pour le personnel qui travaille dans les classes par rapport à la population générale.

À son avis, les enseignants et autres membres du personnel des écoles sont peu nombreux à avoir contracté le coronavirus et la plupart croient qu’ils n’ont pas été infectés à l’école, mais que le virus leur a plutôt été transmis par des amis ou des proches.

Un cochercheur, le Dr David Goldfarb, ajoute que même en tenant compte des infections asymptomatiques, le risque de transmission du coronavirus dans les écoles demeure très faible.