L’Alberta a annoncé qu’un homme avait souffert d’un rare caillot sanguin après avoir reçu le vaccin d’AstraZeneca, confirmant le deuxième cas du genre à survenir au pays.

La médecin-hygiéniste en chef de la province, la docteure Deena Hinshaw a précisé que le patient, qui est âgé de la soixantaine, était en convalescence. Il s’agit du deuxième Canadien à subir cette maladie rare, appelée « thrombocytopénie immunitaire prothrombotique induite par le vaccin » (TIPIV).

Cette nouvelle ne modifie pas l’évaluation des risques du vaccin par la province, a-t-elle déclaré dans un communiqué.

La docteure Hinshaw recommande toujours le vaccin d’AstraZeneca aux 55 ans et plus et suggère à tous les Albertains de se faire vacciner « dès qu’ils le peuvent ».

Plus de 700 000 doses d’AstraZeneca ont été administrées au Canada jusqu’à maintenant.

Dans le monde, le taux d’incidence de la TIPIV est estimé à environ un cas sur 100 000 à 250 000 doses, a indiqué la docteure Hinshaw.

En comparaison, dit-elle, les Albertains de 55 ans et plus qui attrapent la COVID-19 ont une chance sur 200 de mourir de cette infection.

Une Québécoise a été la première au pays à développer un caillot sanguin après avoir reçu le vaccin.

La femme avait reçu le vaccin « Covishield », la formule d’Oxford-AstraZeneca fabriquée en Inde au Serum Institute, et était en convalescence à la maison, a indiqué l’Agence de la santé publique du Canada.

« Bien que chaque réaction indésirable soit malheureuse, il est important de se rappeler que ces caillots sanguins sont extrêmement rares et que ce vaccin aide à prévenir les risques beaucoup plus élevés qui proviennent d’une infection à la COVID-19 », a rappelé la docteure Hinshaw.