(Sainte-Hyacinthe) François Legault est confiant que le plan de match pour la rentrée scolaire est « solide ». Mais en ce qui concerne le système de traçage, son gouvernement a choisi de faire marche arrière pour l’instant.

Le premier ministre du Québec a expliqué qu’il n’irait finalement pas de l’avant avec une application de notification de contact, car il ne sentait pas assez d’appui de la population pour ce système de traçage.

« Avec ou sans raison, il ne semble pas y avoir de consensus au Québec. Peut-être que dans six mois, on arrivera avec une autre décision. Pour l’instant, il n’y a pas d’appui dans la population, ou du moins, on ne sent pas un appui suffisant pour qu’il y ait assez de Québécois qui s’inscrivent à l’application pour qu’elle devienne efficace », a exprimé M. Legault.

En visite à Saint-Hyacinthe pour rencontrer entre autres la députée Chantal Soucy, le premier ministre s’est fait rassurant pour les parents et leurs enfants qui commenceront l’école sous peu, si ce n’est déjà fait.

Il affirme que le plan pour la rentrée automnale qu’a présenté son gouvernement est « solide » et que tout le monde est « prêt ». Pour les parents qui ont encore des questions, il mentionne que la « grande majorité » des réponses sont disponibles sur le site web du gouvernement.

« On pense qu’il risque d’avoir des éclosions (de la COVID-19) à certains endroits, a affirmé M. Legault. Il faut être capable de réagir, d’être flexible et d’avoir des cliniques mobiles qui iront faire des tests là où on en a besoin. »

En ce qui concerne le fait que le port du masque n’est pas obligatoire dans les classes, le premier ministre a répété que les recommandations de la santé publique ne vont pas en ce sens pour l’instant. Les autorités continueront de suivre l’évolution, a-t-il ajouté, et elles s’ajusteront au fur et à mesure comme elles ont décidé de le faire en demandant aux enfants dès la 5e année de porter un masque dans les aires communes.

« On le sait que les enfants sont moins à risque de conséquences graves. Par contre, ils sont à risque de transmission. C’est pour ça aussi qu’il y a une coupure en 5e année. On s’ajuste. »