(Montréal) Des experts de l’armée allemande n’ont eu besoin que d’une semaine pour apprendre à des chiens à identifier la salive de sujets infectés par le coronavirus.

Les chiens ont été en mesure de repérer 94 % des échantillons positifs qui leur ont été présentés. Le projet a été mené en collaboration avec l’Université de Hanovre.

Les chercheurs croient que les chiens pourraient être déployés dans des endroits publics, le long des frontières ou encore lors d’évènements sportifs pour repérer les gens malades ou asymptomatiques.

Selon leur hypothèse, le coronavirus modifie complètement le métabolisme des patients, ce qui causerait une odeur que les chiens sont capables de détecter.

La prochaine étape consistera à entraîner les chiens à faire la différence entre la COVID-19 et des maladies qui y sont apparentées, comme la grippe.

Aux États-Unis, l’armée américaine a rejoint un projet lancé par l’Université de la Pennsylvanie pour déterminer le rôle que peuvent jouer les chiens dans la détection de la COVID-19.

Des chiens seront exposés en laboratoire à la salive et à l’urine de patients infectés, pour voir s’ils sont capables de les différencier d’échantillons provenant de patients en santé.

Des chiens sont déjà utilisés en médecine pour identifier des problèmes de santé comme le paludisme, le cancer et des infections bactériennes ou virales. Leur odorat exceptionnel leur permettrait de détecter des concentrations très faibles de composés organiques volatils associés à ces maladies.