(Montréal) Une consultation de la firme Léger détecte chez les Québécois une envie manifeste de recommencer à voyager, mais aussi une volonté d’être rassurés quant aux risques liés à la COVID-19.

Le sondage réalisé il y a un mois et publié mardi par le CAA-Québec précise que s’ils pouvaient se projeter six mois après la levée des avertissements gouvernementaux sur les voyages, 66 % des Québécois seraient enthousiastes de s’évader pour le plaisir.

Philippe Blain, vice-président services Voyages de CAA-Québec, estime qu’avec la réouverture éventuelle des frontières et avec des protocoles sanitaires rigoureux, les voyageurs reprendront confiance et ce sera le début d’une reprise, longue mais certaine.

Le sondage révèle également que la COVID-19 change les types de voyages que les gens ont l’intention de faire.

Ainsi, lorsque la crise sera terminée, 80 % des répondants éviteraient les destinations achalandées, même six mois après la levée des avertissements gouvernementaux. D’autre part, 73 % choisiraient des destinations plus près de la maison ; 41 % exigeraient des mesures sanitaires ; 40 % rechercheraient davantage la sécurité et 27 % opteraient pour des endroits plus proches de la nature.

L’arrivée d’un vaccin contre la COVID-19 redonnerait le plus confiance aux voyageurs dans les six mois suivant la levée des avertissements des gouvernements. Dans ces conditions, l’automobile serait le mode de déplacement favorisé par 76 % des voyageurs, comparativement à 38 % pour l’avion.

Le sondage a été mené auprès d’un panel web de 1000 répondants représentatifs de la population du Québec, entre le 19 et le 23 mai derniers.