Partout au Québec, à partir de cette semaine, l’école reprendra pour des milliers de jeunes. Les enfants des centres jeunesse, les élèves du secondaire qui apprennent un métier, qui suivent une formation préparatoire au travail ou en intégration à l’éducation des adultes retourneront en classe. Idem pour les enfants présentant un handicap ou un trouble grave du comportement.

Dans une lettre envoyée aux écoles, Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation, indique que le nombre d’élèves sera limité en général à 15 par classe.

Une entrée progressive sur deux jours est prévue.

Pour les élèves des centres jeunesse du primaire et du secondaire, de même que pour les jeunes des centres de réadaptation, les groupes seront de six élèves au maximum.

Depuis quelques semaines, de plus en plus de voix s’élevaient pour réclamer le retour à l’école ou un encadrement particulier pour les jeunes qui sont particulièrement à risque de décrochage.

Nouveaux services de répit

Le décret qui prévoit le retour en classe de tous ces élèves annonce aussi la mise en place de nouveaux services de répit, y compris cet été, « afin d’accueillir des élèves ayant un indice de vulnérabilité élevé ».

Bryan St-Louis, responsable des relations de presse au ministère de l’Éducation, indique qu’on entend essentiellement par là les enfants handicapés. « L’évaluation de cette vulnérabilité sera faite, dit-il, par les intervenants du réseau de la santé et des services sociaux qui détiennent déjà une expertise en la matière. »

Le répit sera offert d’ici la fin de l’année scolaire pour les élèves dont l’école est fermée, puis pendant l’été pour tous les élèves de la formation générale des jeunes de l’ensemble du Québec.

Qui s’occupera des enfants ? « Le personnel disponible et volontaire du réseau de la santé et des services sociaux et du réseau de l’éducation et habilité à travailler avec ces enfants, c’est-à-dire éducateurs, intervenants, etc., assurera le répit, explique M. St-Louis. Le personnel des organismes communautaires offrant du répit et du gardiennage pourrait également être invité à y collaborer. »

Il ajoute que « sous réserve de la disponibilité des ressources humaines et matérielles dans le réseau de la santé et des services sociaux et le réseau de l’éducation, le service sera mis en place de façon graduelle à compter des 1er et 2 juin ».