L’Institut québécois d’intelligence artificielle (MILA) dévoile une application de traçage de la COVID-19 qui se nomme COVI, qui prétend donner le pouvoir de se protéger du coronavirus et de limiter sa propagation.

L’application intégrée aux téléphones intelligents permettra de recueillir et de colliger en réseau des informations sur d’autres personnes, ce qui, croit-on, aidera à calculer la probabilité d’être infecté par le coronavirus.

L’Institut croit que les vertus de cette application pourront faciliter une levée sécuritaire des mesures de distanciation sociale par les autorités.

La présidente et chef de la direction de MILA, Valérie Pisano, affirme que cet outil issu de travaux sur l’intelligence artificielle respecte la protection de la vie privée s’appliquant aux applications de traçage des contacts exposés à la COVID-19.

Valérie Pisano soutient que MILA est en discussions avec le gouvernement du Canada et plusieurs gouvernements provinciaux et territoriaux pour en permettre l’utilisation au cours des prochaines semaines.

Vendredi dernier, la directrice régionale de santé publique de Montréal, Mylène Drouin, a déclaré que son équipe s’apprêtait à étudier diverses applications pouvant retracer les infections à la COVID-19. Valérie Pisano a affirmé que celle proposée par MILA était du nombre.

La région de Montréal est la plus affectée au Canada par la COVID-19, tant par le nombre de décès qui y sont liés que par le nombre de personnes infectées.

MILA est un institut de recherche en intelligence artificielle basé à Montréal qui rassemble plus de 500 chercheurs.