(Montréal) C’est à compter de jeudi que certains proches aidants déjà connus du réseau de la santé seront autorisés à aller dans les CHSLD pour prodiguer des soins à leur être cher.

Ces personnes s’ajoutent à d’autres renforts devant participer à l’effort de redressement de la situation sanitaire critique vécue dans plusieurs centres de soins de longue durée. Ces nouvelles ressources comprendraient quelque 1100 médecins spécialistes selon ce qu’a confirmé tard mercredi soir la fédération qui les représente.

Avant la crise de la COVID-19, environ 10 % des résidents des CHSLD avaient besoin d’un aidant naturel qui leur prodiguait des soins d’hygiène, les alimentait ou les hydratait.

Le directeur national de Santé publique, Horacio Arruda, a signalé plus tôt cette semaine que ces proches aidants doivent être identifiés par les directions d’établissement et qu’ils ne doivent pas avoir été déclarés positifs lors d’un test de dépistage de la COVID-19.

L’organisme L’Appui pour les proches aidants d’aînés rappelle que les visites dans les CHSLD par des proches aidants non soignants ne seront pas permises.

À ces proches aidants qui pourraient se sentir frustrés ou attristés, L’Appui pour les proches aidants d’aînés lance l’invitation à communiquer avec ses conseillers du service Info-aidant.

L’organisme rappelle que le fait de ne pas rendre visite à un proche âgé est une consigne de santé publique qui vise à protéger les personnes les plus à risque de contracter le virus et d’en subir des conséquences graves.

Il invite les proches aidants n’étant pas autorisés à visiter leurs proches à instaurer, si possible, des communications par l’entremise d’un appel téléphonique ou de rencontres virtuelles régulières.