(Québec) Quatorze Québécois ont succombé à la COVID-19 en 24 heures, faisant passer le total des décès à 75. Les cas confirmés de COVID-19 au Québec augmentent de 896 en une journée pour atteindre 6997.

On compte maintenant 478 personnes hospitalisées (+49), dont 130 se trouvent aux soins intensifs (+8).

C’est ce que révèlent les plus récentes données du gouvernement du Québec, dévoilées samedi à 13 h.

En conférence de presse, la vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, a annoncé que deux territoires ont été ajoutés aux régions où les déplacements non essentiels sont interdits. Il s’agit de Charlevoix et de la ville de Rouyn-Noranda.

Elle a par ailleurs rappelé que les policiers ont eu le mandat de sévir contre les récalcitrants, ceux qui ne respectent pas les mesures de confinement. « Dénoncez-les, signalez-les » a lancé la ministre dans un message adressé à l’ensemble de la population. « On ne veut plus voir de rassemblements », ni de commerces ouverts alors qu’ils ne sont pas jugés essentiels.

« Ce n’est pas le temps d’être égoïste, de penser à sa petite personne, de défier les règles. C’est le temps de les respecter. On ne peut pas accepter que des individus ou des groupes de personnes continuent de miner les efforts collectifs », a-t-elle affirmé.

Le directeur national de la santé publique, le DHoracio Arruda, avait indiqué dans les jours que les « zones plus chaudes » de la contamination, celles où domine la transmission communautaire, se trouvent surtout à Montréal mais aussi en Estrie. Il a annoncé un nouveau portrait de la situation. « Nous recommandons de considérer l’ensemble du Québec comme ayant de la transmission communautaire. Le facteur principal d’acquisition de la maladie est au Québec actuellement », a-t-il dit.

La ministre de la Santé et des Services sociaux, Danielle McCann, a indiqué qu’elle assouplira les règles au sujet des chirurgies qui ont été délestées afin de faire face à la pandémie. Pendant « quelques jours » la semaine prochaine, des interventions semi-urgentes seront permises, en oncologie par exemple, a-t-elle dit.