Au Canada, environ 1 % des personnes atteintes de la COVID-19 en meurent et 6 % d’entre elles nécessitent une hospitalisation, selon les données révélées ce soir par l’administratrice en chef de la santé publique du Canada.

Ces données seraient encourageantes, selon la Dre Theresa Tam, mais ne doivent pas inciter le public à baisser la garde.

« Nous avons maintenant un aperçu de la gravité de la COVID-19 au Canada, où 6,1 % de tous les cas nécessitent une hospitalisation, 2,6 % sont des cas de maladie grave nécessitant des soins intensifs et 1 % des cas ont été mortels », a écrit Dre Tam ce soir sur les réseaux sociaux.

« Le taux de mortalité de 1 % du Canada signifie que notre système de santé n’est pas débordé actuellement. Nous pouvons réduire le nombre de décès en prévenant la COVID-19 dans les populations vulnérables comme les résidents des foyers de soins de longue durée », a-t-elle continué.

Ce taux de mortalité se compare aussi avantageusement avec d’autres pays : en début de semaine, il s’élevait à 8.5 % en Italie, 4 % en Chine et 3.5 % en France. Ces données dépendent toutefois largement du nombre d’individus testés sur le territoire de chacun de ces pays.

Ce soir, la santé publique fédérale affirmait que 161 603 Canadiens avaient été testés dans les dernières semaines et que 4018 d’entre eux ont reçu un diagnostic de COVID-19. Trente-neuf personnes sont décédées.

L’Italie comme contre-exemple

Theresa Tam a profité de sa prise de parole pour appeler les Canadiens à redoubler d’efforts dans la lutte contre le virus. Elle a pointé du doigt la situation en Italie-où les hôpitaux ne suffisent plus à la tâche-comme contre-exemple.

« On ne saurait surestimer la gravité de la COVID-19. Les personnes âgées et celles souffrant de problèmes médicaux sont les plus à risque MAIS les jeunes ne sont pas immunisés », a-t-elle écrit. « Quiconque n’est pas convaincu de la gravité de la COVID-19 & du besoin absolu de l’éloignement physique n’a qu’à se tourner vers des pays comme l’Italie pour constater les graves impacts d’un système de santé débordé. »