(Montréal) Tel-Jeunes et la LigneParents demandent l’aide des Québécois : alors que les appels se font plus nombreux en raison de la COVID-19 qui est source d’anxiété, la Fondation a dû annuler ses principaux événements-bénéfice.

Elle a besoin d’argent pour augmenter ses effectifs : c’est pourquoi la Fondation Tel-Jeunes a lancé mardi sa toute première campagne de sociofinancement.

Les profits serviront à maintenir les services et à augmenter le taux de réponse aux jeunes et aux parents, assure la Fondation.

Elle explique que l’anxiété liée à la période d’isolement, les relations familiales difficiles et l’inquiétude généralisée ont un impact important chez les jeunes.

« Les problématiques reliées à la santé psychologique comptent maintenant pour environ 50 % de toutes les demandes reçues », indique Tel-Jeunes.

Et puis, beaucoup de ces jeunes qui reçoivent normalement du soutien, à l’école par exemple, en sont désormais privés, car les établissements d’enseignement sont fermés.

Les intervenants de Tel-Jeunes deviennent donc leur filet de sécurité en ces temps de crise, indique la Fondation.

« Il y a une hausse des demandes en ce moment et ça risque d’augmenter. Le temps d’attente pour joindre un intervenant peut aussi parfois être très long. Nous sommes dans une situation où nos équipes travaillent sans arrêt. Nous avons augmenté nos effectifs en soirée, mais avons besoin d’une aide financière accrue », mentionne dans un communiqué Vanessa Blouin, la directrice qualité, performance et partenariats à Tel-jeunes/LigneParents.

Ces derniers jours, il est arrivé que les intervenants n’aient pu répondre qu’à seulement 50 % des demandes d’aide. Les deux lignes sont accessibles 7 jours sur 7, 24 heures par jour. Les intervenants offrent aussi du soutien par texto, courriel ou clavardage.

« Connaissant la gravité de certaines situations, c’est stressant. Il est impératif d’agir », ajoute Mme Blouin.

Les Québécois sont appelés à faire des dons ici.