(Montréal) L’organisme de bienfaisance Moisson Montréal affirme qu’il a besoin d’un minimum de 85 bénévoles pour fonctionner et assurer sa distribution de denrées aux 250 organismes partenaires.

Compte tenu des conséquences économiques et sociales de la pandémie de la COVID-19, Moisson Montréal rappelle que les personnes qui vivent dans la précarité vont avoir d’autant plus besoin d’aide alimentaire.

Moisson Montréal affirme qu’il approvisionne des organismes qui répondent à 567 000 demandes d’aide alimentaire par mois sur l’île de Montréal.

Entre-temps, l’organisme Moisson Outaouais demande l’aide de la population afin de remplir ses étagères et renflouer ses coffres alors qu’il entrevoit une augmentation de la demande pour ses services.

L’organisme signale qu’en raison du contexte de crise, des familles seront confrontées à des pertes de revenus et que plus de personnes se tourneront vers une banque alimentaire. Et puisque les enfants qui bénéficiaient de repas fourni à l’école sont maintenant en congé pour au moins deux semaines, ils doivent manger à la maison, ce qui alourdit le stress sur les familles.

D’autre part, afin de pouvoir continuer à offrir leur service avec sécurité, les employés, bénévoles et usagers de Moisson Montréal sont désormais soumis à de nouvelles mesures sanitaires.

Ainsi, toute personne visitant les locaux de Moisson Montréal sur le chemin de la Côte-de-Liesse, dans l’arrondissement de Saint-Laurent, doit dorénavant compléter un formulaire.

Elle doit déclarer si elle a effectué un déplacement à l’étranger durant les 14 derniers jours ou si elle vit avec quelqu’un qui a effectué un tel déplacement. Elle soit aussi dire si elle a contracté la COVID-19, si elle présente des symptômes qui y sont associés ou si elle vit avec quelqu’un qui présente les symptômes du nouveau coronavirus.

Advenant une réponse positive à l’une de ces questions, la personne se verra refuser l’accès aux locaux de l’organisme.

Par ailleurs, des mesures spéciales d’hygiène sanitaire visant à réduire le risque de contracter ou de transmettre l’infection ont été mises en place. Ainsi, la taille de chaque station de travail dans l’entrepôt de Montréal a été réduite à un maximum de 10 bénévoles.