(Montréal) Tout indique que les dirigeants des quelque 200 centres de sport qui ont annoncé lundi dernier qu’ils allaient rouvrir leurs établissements jeudi en défiant la loi aient choisi de reculer.

Ils annoncent mercredi matin qu’ils ont pris la décision d’inviter plutôt leurs clients à une contestation devant leurs installations jeudi à partir de 8 h 30. Ils assurent que cette contestation sera menée en conformité avec les règles sanitaires en vigueur pendant la pandémie de coronavirus.

Mardi, le premier ministre François Legault a annoncé que lors de sa réunion hebdomadaire du lendemain, le conseil des ministres pourrait adopter un décret fixant les montants des amendes à être distribuées aux établissements et à leurs clients qui choisiraient de défier la loi.

Mercredi, la coalition des Centres d’activités physiques du Québec annonce que l’invitation à la contestation transmise aux clients ne sera que le premier pas d’un mouvement qu’elle souhaite voir grandir afin que le gouvernement Legault réalise qu’il doit mieux tenir compte de la santé physique et mentale des Québécois.

La coalition précise qu’en fonction de l’ouverture ou de la fermeture à leurs revendications, elle évaluera la possibilité de poser d’autres actions futures.

Il y a un mois, dans l’espoir de réduire au minimum le nombre de contacts interpersonnels, principale source de contamination de la COVID-19, le gouvernement décidait de fermer plusieurs lieux de rassemblement, notamment les gyms, restaurants, bars, théâtres et salles de cinéma. On interdisait aussi la pratique des sports d’équipe, de même que les rassemblements privés, en famille ou entre amis.

Cette mesure était en vigueur jusqu’au 28 octobre ; cette semaine, le gouvernement du Québec a annoncé qu’elle serait prolongée jusqu’au 23 novembre, dans les zones rouges.