Avec le masque chirurgical ou le masque de procédure de qualité médicale, « on peut prévenir de 4 à 8 infections sur 100 personnes qui pourraient être exposées au virus », indique DElisabeth Lajoie, co-auteure d’une étude de l’Institut national de santé publique sur les mesures barrières.

« Là-dessus, les résultats sont clairs, il n’y a pas de doute sur l’efficacité », a-t-elle dit lors d’une rencontre avec les journalistes lundi matin sur cette étude faisant le tour de la littérature médicale sur le sujet jusqu’ici.

D’un point de vue de la santé publique, cette diminution du risque d’infection est important, parce que « chacune de ces infections qui peuvent ainsi être prévenues vont éviter de multiples infections subséquentes », a-t-elle fait remarquer.

Pour que le masque de procédure médicale soit vraiment efficace, les personnes malades aussi bien que saines doivent le porter. Et si chacune des personnes exposées le portait adéquatement et en tout temps, tout indique que le nombre d’infections prévenues pourrait être plus important que ce que disent jusqu’ici les études.

À la maison, si quelqu’un est atteint de la COVID-19, la personne malade n’a pas à le porter si elle est bien isolée. Mais si elle se déplace dans le domicile et qu’elle risque de se rapprocher avec ses proches sains, tous devraient le porter, tout en respectant une bonne distanciation et une bonne hygiène des mains, a indiqué Dre Elisabeth Lajoie.

Pour ce qui est du masque artisanal encore récemment sur le marché, l’étude n’a pas permis de confirmer ou d’infirmer la relative efficacité. D’autres recherches devront venir le préciser, a dit Dre Lajoie.